Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Mets ton pas dans celui de la Fortune raconte cet Italien. Mais cela ne lui suffit pas quand la tristesse transforme la roche en eau. Son chemin est une rencontre avec ses morts. Il se moque bien de là où il va, il y va comme s'il ne devait jamais arriver. C'est un sentier qui se raccourcit de lui-même, il ne se mesure pas avec la règle ni avec le compteur d'une moto. Pourtant la machine est fougueuse quand de la rue s'échappe un souvenir de toi. Alors l'aiguille sera folle. L'Italien franchit les cercles croisant Hector, dresseur de chevaux, et la Sibylle maladroite à la logique. Ma Sœur, tu auras le sucre, mes Frères vous aurez la bataille. C'est aujourd'hui que se jette la rivière dans le fleuve, une seule fois comme le dit Héraclite ; si cela est pour toujours, une seule fois peut bien suffire. C'est parce que nous restons à notre place que nous changeons. L'immobile Florentin se perdant se trouve, il se fixe à nous contre le rictus de l'époque. La douceur de ses collines rend puissants les hommes et sage le paysan. Aurons-nous assez de douceur pour nous donner la force du Troyen ? Les Achéens ne l'oublie pas ont perdu la guerre.
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