2012. Une élection. Une de plus. Un fantoche. Un de plus.
L'électeur de gauche vote pour ensuite se plaindre ; ce qui motive son vote, c'est la plainte.
Ne votons pas.
Faisons de la politique. Vive l'idée communiste.
L'abstentionniste : Tu es maso ?
L'électeur de gauche : Oui... puisque je suis un électeur de gauche.
L'abstentionniste : C'est assumé ?
L'électeur de gauche : Oui... puisque je suis un électeur de gauche.
L'abstentionniste : Tu aimes être trahi ?
L'électeur de gauche : Oui... surtout par la gauche... c'est beaucoup plus jouissif.
En ce temps-là, la gauche aimait se faire plaisir.
L'abstentionniste : La gauche, c'est un club privé, non ?
L'électeur de gauche : Oui... et privé de tout. Privé de la moindre idée. Privé de la moindre morale.
L'abstentionniste : J'ai l'impression que ça te fait plaisir ?
L'électeur de gauche : C'est mon destin. Je souffre... je suis de gauche, ne l'oublie pas !
En ce temps-là, le destin avait une sale gueule.