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Billet de blog 31 janvier 2022

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Primaire de gauche, et après ?

L'unité à gauche a tout de l'analyse auto-réalisatrice. Si on ne reproche pas à la droite d'être désunie, comment ce peut-il que l'on harcèle les partis de gauche avec ce fait ? Ce faux débat, ultra présent dans les médias, semble amoindrir les volontés des électeurs de gauche de s'investir.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Merci à tous pour cet élan de civisme et d'engagement politique, mais la vérité se situera dans les urnes.

L'unité à gauche est impossible, comme elle reste douloureuse à droite. Il n'est pas nécessaire de fustiger la gauche pour cette incapacité à se rassembler, étant donné que le problème provient avant tout de l'électorat qui peine à se mobilier. En effet, l'offre politique est abondante et variée. Que l'on aime ou pas, J.L. Mélenchon et Y. Jadot portent de vrais projets, tout comme F. Roussel. Si ces propositions recevaient chacune 12 ou 17% des voies sondées, la question de l'unité ne se poserait pas, ou pas en ces termes.

Ainsi, il me semble que le manque de cohérence de la gauche est avant tout une analyse auto-réalisatrice, qui détourne les voix de leurs destinataires potentiels en soulignant l'incapacité de ceux-ci à se mettre d'accord, alors qu'ils représentent tous des courants de pensée distincts. Aussi, là où personne ne reproche à V. Pécresse, M. Lepen, J. Lassalle ou E. Zemmour de ne pas s'unir à droite, comment peut-on entendre que l'inverse soit appliqué à gauche?

Attention alors à cet emportement médiatique autour de l'unité qui demeure un faux problème.

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