Après un changement de lieu de dernière minute, nous nous retrouvons dans la salle de réunion d'un hôtel, dans le quartier des ambassades.
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Les rideaux se referment sur les vitres et de cette salle où nous attendent les représentants du Parti des Travailleurs, de la confédération des syndicats hongrois (MSZOSZ) et d'ATTAC Hongrie, assis autour d'une grande table en marbre.
Il nous font part de la division des partis de gauche et de l'absence de message concret qui en émane.
Ils nous font part de l'envie des forces progressistes hongroises de se rassembler autour d'un "front" démocrate afin de pouvoir s'organiser et de s'entendre sur des volontés communes de transformation sociale rendues difficiles à porter, du fait du morcèlement de l'opposition. Cette absence d'unité est omniprésente.
Beaucoup de hongrois vivent dans une extrême précarité et n'ont pas assez d'espoir pour essayer de gagner plus de droits, en conséquence, ils assurent le minimum qu'ils ont et acceptent le recul des libertés dont ils sont les cibles.