Que se passe-t-il à FOCH ? L'un des plus grands établissements hospitaliers privés de l'Ile-de-France, situé à Suresnes (Hauts-de-Seine)
La CGT et l'UNSA (syndicats internes à l'hôpital Foch) appellent à un mouvement de grève illimité dès le jeudi 30 mai 2024, pour y dénoncer les vices de procédure liés aux inégalités salariales précarisant le personnel soignant dont les équipes de nuit
Les deux forces syndicales sont déterminées à faire valoir les droits de l'ensemble des salariés(es) tout en bataillant contre la politicaille-stratégie menée par une direction en poste depuis 2015, appliquant sans ménagement la loi de la terreur à l'encontre du personnel dont médecins, infirmiers(es) voire élus(es). Des procédures sont en cours à l'encontre de l'employeur déjà condamné pour divers griefs, selon certains témoignages
Bien que la mention 'pression-dépression-démission' ne soit nullement stipulée dans les contrats de travail ni dans la convention collective, ces actes 'Hors-la-Loi' seraient pourtant exercés à tour de manivelle sur le personnel diagnostiqué au stade 'd'essoufflement' en 'urgence absolue'. Foch chiffrerait près de 400 démissions sous contrainte entre 2015 et 2024
A défaut d'entente avec une direction générale 'agoraphobe' préoccupée par les finances que par le déficit humain au détriment des patients, des élus/élues représentant leur entité syndicale respective (CGT et l'UNSA) ont décidé de déclencher le plan de grève afin de faire réagir l'hémicycle politique des répressives mesures et inégalités salariales via les bas salaires en stagnation depuis une décennie
L'hôpital FOCH étant désigné 'Établissement-référent' pour répondre aux prestations de soins durant les Jeux Olympiques 2024 et ce, en dépit du gouffre financier chiffré à 350 millions d'€uro d'endettement, Il est à craindre que le personnel soignant ne soit au rendez-vous
La direction générale, à l'origine des tensions, n'aurait pas d'autre solution que de se plier au exigences des deux syndicats CGT et l'UNSA afin d'éviter les prolongations en deuxième mi-temps vers un mouvement social et/ou carence d'effectif à l'aube des JO-2024.
Les slogans revendicatifs des grévistes feront retentir leur colère matinale dans la cour de l'établissement hospitalier dès 07h45 pour révolutionner la RE-VA-LO-RI-SA-TION des bas salaires et autres conditions. (lire tract signé CGT et UNSA)
H.SABAH
JOURNALISTE INDEPENDANT