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Billet de blog 19 avril 2012

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Tentative de partition au Mali comme au" Biafra" :1967/1970

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Tentative de partition  au... Mali:2012, comme au« Biafra »:1967-1970

Aujourd'hui, autrement dit, depuis six mois, la République du Mali est menacée de partition par une bande  de mercenaires soutenus par quelque puissance  impérialiste  européenne, singulièrement, celle  qui, voilà 35 ans, s'acharnait  à dépecer le Nigeria. avec la complicité du Nègre de service qu'était  -   par renoncement à soi et symétriquement, par sublimation de l'autre  - Sir Félix  Houphouët-Boigny, de sinistre mémoire,  alors  Président de Côte d'Ivoire ; Les deux  associés trouvaient la même  satisfaction partagée dans ce coup de poignard contre le pays africain le plus peuplé: F.H-B, aspirait à rien  moins que toute l'Afrique soit en dessous de son pays, à tous points de vue et trouvait que « le Nigeria était trop grand pour l'Afrique » (sic) quand son acolyte, se frottant déjà  les mains,  accédant et voyait dans  leur entreprise commune de sape et d'affaiblissement du Continent noir,  une opportunité supplémentaire de jouir,  sans contrepartie  aucune de ses ressources naturelles. Cela ne date pas d'hier: depuis l'aube de nos premiers contacts avec le monde  non nègre, l'Afrique a toujours été trahie par son élite politico-intellectuelle.  Et ce n'est pas parce que notre puissance impérialiste  européenne à échouer au Nigeria qu'elle à renoncer à son penchant naturel de toujours manger de la laine sur le dos des Nègres d'Afrique, d'où cette énième  agression  du Mali. Il faut, dit-on,  à la « Coopération », pour nous approprier l'Afrique francophone, nous devons, par tous les moyens,    la  bloquer dans son ambition légitime de se réaliser.  Il y va, ajoute-t-on,  de notre existence et de notre compétitivité au rang de « puissance économique ». Sinon notre  avenir, déjà  notre présent, ne serait pas plus reluisant que  celui d'un petit Etat. C'est cette réalité cachée que dévoilait le Général De Gaulle, en affirmant dans les années 60 : « Il nous faut attacher l'Afrique à la France ;  sinon, au niveau européen, nous ne  compterons pas plus  que le  Luxembourg ».Hans-D. Junker, ancien ministre des AE de H.Kohl ne disait  rien d'autre, quand il se demandait « qu'est-ce que c'est quela France sinon les 14 pays francophone d'Afrique ? »

 Bref, sans l'Afrique  et ses ressources, sans la pléiade de bouffons, répondant  au beau nom de « chefs d'Etat », en fait,  des chiens de garde de des intérêts français, autant abusifs qu'illégitimes dans chacune des colonies d’Afrique, c'en serait fait  et de  l'arrogance et  des    rêves français de puissance.

En un mot comme en cent, la  tentative de  scission du « Biafra » n'ayant pas abouti, on tentera d'éveiller l'irrédentisme des minorités Touareg  (5% de toute la population du Nord) du Mali et du Niger, deux pays qui regorgent de matières premières précieuses  et dont les gouvernements, suite à notre effort de lavage de cerveau,  sont devenus des adeptes  de la  « démocratie » non pas  celle qui convient à leur degré de développement historique, mais, la « démocratie » telle que nous l'entendons et que nous leur avons imposée – Afin que les défenseurs   dévoués   de nos intérêts,   dans chacun des Etats, soient    protégés et travaillent pour nous,  en toute quiétude. Affirme-t-on, dans certaines  Chancelleries.

 Au Mali et  au  Niger et,  à cause des  armées respectives peu opérationnelles, fautes d'armement appropriés,   la réédition de l'aventure « biafraise » serait, cette fois-ci  jouable avec des chances certaines de succès. Surtout, au Mali  où le Président est  sur  le départ, précisément parce que sa sortie de scène est proche,     il se défie de toute aventure susceptible de « compromettre sa réputation d’homme de paix » mais évitera tout ennui, hypersensible qu'il est de la réputation flatteuse de démocrate que nous avons,, depuis son second mandat, confectionnée et fait un attribut de son pouvoir ; c’est-à-dire  de la manière dont il conduit son Etat. Et, grâce, par ailleurs à  sa  domestication fort réussie  de la classe politique  nationale; au  nom de « la paix »,  rien ne devrait bouger avant sa sortie de scène. Ce qui devrait  nous  laisser suffisamment de temps, pour davantage renforcer l'armement des rebelles et rendre ainsi leur défaite impossible. En somme,  obliger le gouvernement central à faire des concessions substantielles. C'est-à-dire la  marche des Touaregs vers l »indépendance ». Et, pour réussir cela, il ne faut  pas que  le gouvernement malien  soupçonne  nos doubles jeux. C'est,  très adroitement,  que nous  devons  le pousser à la négociation, en l'enfermant, chaque jour un peu plus dans l’idée que c'est là « son   intérêt supérieur  et celui du Mali»'

Aujourd'hui, pourvus d'armes sophistiquées en provenance aussi bien de Libye  que   celles que nous leur fournissons,  les rebelles imposent le sentiment de leur invulnérabilité,  comme nous devons  insinuer  à l'armée malienne  de  comparer  les armements: les leurs et ceux d'en face, avant  d'esquisser le moindre mouvement, en direction de leurs ennemis. IL nous faut lui  distiller un profond sentiment de peur et d'humiliation, afin qu'elle reste l'arme au pied.  C'est ainsi et seulement ainsi que nous deviendrons les partenaires privilégiés  du futur Etat  de  l ' »Azawad ». Sans jamais compromettre nos bonnes relations avec le  gouvernement malien avec lequel nous déplorerons la perte du Nord. Il nous faut être  capable de  cette haute voltige  politique.

...Comme révélateur.

La tragi-comédie, qui se joue au Mali, voilà deux mois,  si  elle  est révélatrice de la désespérance de la situation politico-militaire  du pays, confirme  effectivement  la sagesse populaire, à savoir que  « à quelque chose, malheur est bon ». En tout cas, elle nous a  permis / nous permet  de prendre soudain  conscience de l'étendue de la trahison nationale du fait de la prétendue élite politique et de la félonie de la caste  militaire des officiers supérieurs, qui s’est métamorphosée en une coterie économico- bureaucratique juteuse: dans les Préfectures et Gouvernorats, à travers le pays et oublieuse du coup de leur vocation à savoir le maintien,  contre vents et marées de l'Unité et  l'intégrité du territoire national. La crise  présente nous  révèle  effectivement  à quel point l'élite politique du pays est carente, malgré sa jacasserie récurrente des grands principes patriotiques.  Grâce à la crise, nous sommes en effet  revenus de bien des illusions   concernant  les arrivistes sans scrupules  qui  osaient s'autoproclamer leaders de tel ou tel Parti politique national. En fait de nation les uns et les autres courent tous après/pour leur promotion politique, en vue de briguer   le pouvoir d'Etat. (1)  Les évènements du Nord de notre Patrie  les clouent tous (et désormais) au pilori : car chacun d’eux,  candidat à la succession de l'hurluberlu ATT, ne s'est imposé comme un leader patriote, inaccessible aux conditionnements  intéressés de ceux qui  ne désirent pas  moins  s'approprier l'Afrique et ses ressources naturelles innombrables.  Plus obnubilés par l'exercice  immédiat du pouvoir d'Etat, dans la perspective de la fin politique d'ATT,   - mais  dans quel but ? Sinon par vanité  et ambition personnelle !-  Les menaces qui pèsent sur l'unité du Mali n'a, semble-t-il, interpellé  aucun  membre  redondant du patriotisme d’apparence  (1). Ils sont  tous tellement  pris et  absorbés  par la prochaine échéance électorale présidentielle qu’ils en ont  oublié allègrement l'occupation étrangère des  ¾  du pays..

Quand les masques tombent

Oui, face à l'agression dont la Patrie malienne fait l'objet, aucun prétexte,  nulle explication filandreuse ni justification légitimiste ne saurait  emporter  ( autant que  le soutien total et inconditionnel  au  gouvernement de fait, gouvernement de Salut publique)  la conviction des Patriotes authentiques.

Les hommes de réflexion soutiennent que le maçon s'affirme  au  pied du mur  -   Avant ces tragiques événements dont notre Patrie est le théâtre, nous avions effectivement investi avec une confiance entière des concitoyens  en lesquels  nous croyions,   à tort  -  devons – nous   le reconnaître à présent et faire notre  mea culpa – des acteurs de la Renaissance nationale du Mali. Que vivons-nous  depuis ? Sinon qu'envahis par l'ambition de leur promotion personnelle, ces  zèbres, croisés,   mystificateurs du patriotisme de pacotille,  joignent  à présent leur voix à celles des  ennemis de  l'extérieur,   pour  davantage assommer les meilleurs fils du pays que sont les membres du Comité militaire,  tous des Patriotes  frustrés,  à cause de la conduite calamiteuse par le truculent ATT du squatte d'une partie de notre Mali.

ATT ou  le  joyeux drille

Que les envahisseurs de notre Patrie s'en convainquent: nous libérerons le Mali jusqu'au moindre mm2. Si nécessaire au prix de notre vie. Les téméraires gueux qui l'ont  souillé  seront certainement « récompensés »  en proportion  de leur outrage et avec eux, nous mettrons un coup d'arrêt aux  ambitions des présomptueux    pour qui le Mali  ne doit être  tout plus que le  réceptacle de leur carrière. Par vanité personnelle.

Le malheureux ATT, dépourvu de vision et,  pour avoir négligé de se connaître en profondeur, n'a pu réaliser qu'il n'était pas fait pour  la  fonction.. Qui suppose des responsabilités   que  seuls peuvent assumer  des  dirigeants dotés d’une haute clairvoyance. La conduite du premier responsable  d’un Etat exige en effet,  une  personnalité  d'une plus grande envergure   à   laquelle,  lui, le joyeux drille,  avec sa personnalité fadasse, ne pouvait / ne  peut  prétendre. Tant il est resté fondamentalement ce malgré les apparences un boute-en-train,  un jouisseur impénitent et incapable de toute décision ferme.

 Le  véritable homme politique se remarque, dit-on, de la manière, dont il sort de scène, ATT   quitte aujourd'hui la scène sous le labelle  combien justifié de dépravé, de vénal qui aura fait longtemps illusion et qui se sera rendu coupable de la plus haute trahison: l’intelligence avec l’ennemi.

Que ses complices, que tous ses affidés- à commencer  par  le non moins véreux   Dionkounda TRAORE -et autre camarilla de canailles: leaders de partis  à la solde de l'étranger, se rappellent que ces derniers évènements  dramatiques de notre histoire nationale, les  ont démasqués. Qu'ils n'oublient pas que les péripéties de ces derniers mois ont mûri notre Peuple. En tout cas, nous restons vigilants ...Pour la suite. Il serait hautement salutaire que M. Dionkounda TRAORE, lui à qui ATT aurait, dit-on, proposé sa succession, ne puisse pas briguer un mandat électif, surtout pas la  Présidence. Mieux, il est plus que temps qu’il  prenne sa retraite. Définitive.

Préserver le prestige et  l’estime  de l’Armée

Enfin, nous espérons que notre frère  le Capitaine  Amadou SANOGO restera à la tête de l'armée. Ce qui   est sa VOCATION. Lui et ses compagnons du Comité militaire  compromettraient  dangereusement l’immense estime dont-ils bénéficient aujourd’hui (grâce à leur héroïsme  par l’avènement du nouveau Mali, débarrassé  à tout jamais  -  tels sont   notre souhait et notre espoir  -  de ses branches pourries ) en entrant dans le gouvernement  transitoire, comme dans tout autre gouvernement.  ILs doivent attendre de quitter l’uniforme,  pour,  revêtir,  à l''âge de la retraite militaire (donc) « l‘habit politique », ...Car, les Maliens et les autres patriotes africains qui leur sont à présent reconnaissants,  n'auront pas été/ ne seront pas, entre temps, atteints d'amnésie ... Ils doivent, tant qu’ils portent l’uniforme, continuer, comme aujourd’hui,  à jouer avec vigilance un / le rôle de garde-fou? Pour tous les agitateurs et crapules politiciens doivent intériorisé leur existence, comme  une épée de Damoclès au dessus de  leur crâne… La nouvelle armée nationale malienne,  depuis mars 2012 avec des éléments sains comme notre frère Amadou SANOGO et ses hommes, doit rester une pépinière de patriotes  en éveil constant contre tous les démagogues qui  éructent  des discours inspirés apparemment et madrés d’accent patriotiques trompeurs. Pour  trompeurs,  sournoisement et égoïstement, conduire notre Nation à l’abattoir, par son dénuement économique, sa clochardisation sociale et sa dépendance culturelle.

Vive le Mali uni et honneur à ses enfants les plus profondément et sincèrement méritants du Comité militaire, animé et dirigé par Amadou SANOGO.

                               KALAM  DIABATE

  Ce 05Avril 2012

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(1)  Bien sûr,  des millions de Maliens anonymes, mais  singulièrement et heureusement  le PARTI SADI et  quatre de ses  dirigeants, des Patriotes de conviction: sans concession   et point des tous carriéristes ou arrivistes et qui auront (déjà)  et   largement mérité de la Patrie.  Seuls des leaders politiques, avec une claire vision,  ils sont les seuls avec l'ensemble des Patriotes africains, au fait de la situation malienne, à avoir accueilli le putsch  du Capitaine et de ses compagnons comme salutaire.

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