Tentative de partition au... Mali:2012, comme au« Biafra »:1967-1970
Aujourd'hui, autrement dit, depuis six mois, la République du Mali est menacée de partition par une bande de mercenaires soutenus par quelque puissance impérialiste européenne, singulièrement, celle qui, voilà 35 ans, s'acharnait à dépecer le Nigeria. avec la complicité du Nègre de service qu'était - par renoncement à soi et symétriquement, par sublimation de l'autre - Sir Félix Houphouët-Boigny, de sinistre mémoire, alors Président de Côte d'Ivoire ; Les deux associés trouvaient la même satisfaction partagée dans ce coup de poignard contre le pays africain le plus peuplé: F.H-B, aspirait à rien moins que toute l'Afrique soit en dessous de son pays, à tous points de vue et trouvait que « le Nigeria était trop grand pour l'Afrique » (sic) quand son acolyte, se frottant déjà les mains, accédant et voyait dans leur entreprise commune de sape et d'affaiblissement du Continent noir, une opportunité supplémentaire de jouir, sans contrepartie aucune de ses ressources naturelles. Cela ne date pas d'hier: depuis l'aube de nos premiers contacts avec le monde non nègre, l'Afrique a toujours été trahie par son élite politico-intellectuelle. Et ce n'est pas parce que notre puissance impérialiste européenne à échouer au Nigeria qu'elle à renoncer à son penchant naturel de toujours manger de la laine sur le dos des Nègres d'Afrique, d'où cette énième agression du Mali. Il faut, dit-on, à la « Coopération », pour nous approprier l'Afrique francophone, nous devons, par tous les moyens, la bloquer dans son ambition légitime de se réaliser. Il y va, ajoute-t-on, de notre existence et de notre compétitivité au rang de « puissance économique ». Sinon notre avenir, déjà notre présent, ne serait pas plus reluisant que celui d'un petit Etat. C'est cette réalité cachée que dévoilait le Général De Gaulle, en affirmant dans les années 60 : « Il nous faut attacher l'Afrique à la France ; sinon, au niveau européen, nous ne compterons pas plus que le Luxembourg ».Hans-D. Junker, ancien ministre des AE de H.Kohl ne disait rien d'autre, quand il se demandait « qu'est-ce que c'est quela France sinon les 14 pays francophone d'Afrique ? »
Bref, sans l'Afrique et ses ressources, sans la pléiade de bouffons, répondant au beau nom de « chefs d'Etat », en fait, des chiens de garde de des intérêts français, autant abusifs qu'illégitimes dans chacune des colonies d’Afrique, c'en serait fait et de l'arrogance et des rêves français de puissance.
En un mot comme en cent, la tentative de scission du « Biafra » n'ayant pas abouti, on tentera d'éveiller l'irrédentisme des minorités Touareg (5% de toute la population du Nord) du Mali et du Niger, deux pays qui regorgent de matières premières précieuses et dont les gouvernements, suite à notre effort de lavage de cerveau, sont devenus des adeptes de la « démocratie » non pas celle qui convient à leur degré de développement historique, mais, la « démocratie » telle que nous l'entendons et que nous leur avons imposée – Afin que les défenseurs dévoués de nos intérêts, dans chacun des Etats, soient protégés et travaillent pour nous, en toute quiétude. Affirme-t-on, dans certaines Chancelleries.
Au Mali et au Niger et, à cause des armées respectives peu opérationnelles, fautes d'armement appropriés, la réédition de l'aventure « biafraise » serait, cette fois-ci jouable avec des chances certaines de succès. Surtout, au Mali où le Président est sur le départ, précisément parce que sa sortie de scène est proche, il se défie de toute aventure susceptible de « compromettre sa réputation d’homme de paix » mais évitera tout ennui, hypersensible qu'il est de la réputation flatteuse de démocrate que nous avons,, depuis son second mandat, confectionnée et fait un attribut de son pouvoir ; c’est-à-dire de la manière dont il conduit son Etat. Et, grâce, par ailleurs à sa domestication fort réussie de la classe politique nationale; au nom de « la paix », rien ne devrait bouger avant sa sortie de scène. Ce qui devrait nous laisser suffisamment de temps, pour davantage renforcer l'armement des rebelles et rendre ainsi leur défaite impossible. En somme, obliger le gouvernement central à faire des concessions substantielles. C'est-à-dire la marche des Touaregs vers l »indépendance ». Et, pour réussir cela, il ne faut pas que le gouvernement malien soupçonne nos doubles jeux. C'est, très adroitement, que nous devons le pousser à la négociation, en l'enfermant, chaque jour un peu plus dans l’idée que c'est là « son intérêt supérieur et celui du Mali»'
Aujourd'hui, pourvus d'armes sophistiquées en provenance aussi bien de Libye que celles que nous leur fournissons, les rebelles imposent le sentiment de leur invulnérabilité, comme nous devons insinuer à l'armée malienne de comparer les armements: les leurs et ceux d'en face, avant d'esquisser le moindre mouvement, en direction de leurs ennemis. IL nous faut lui distiller un profond sentiment de peur et d'humiliation, afin qu'elle reste l'arme au pied. C'est ainsi et seulement ainsi que nous deviendrons les partenaires privilégiés du futur Etat de l ' »Azawad ». Sans jamais compromettre nos bonnes relations avec le gouvernement malien avec lequel nous déplorerons la perte du Nord. Il nous faut être capable de cette haute voltige politique.
...Comme révélateur.
La tragi-comédie, qui se joue au Mali, voilà deux mois, si elle est révélatrice de la désespérance de la situation politico-militaire du pays, confirme effectivement la sagesse populaire, à savoir que « à quelque chose, malheur est bon ». En tout cas, elle nous a permis / nous permet de prendre soudain conscience de l'étendue de la trahison nationale du fait de la prétendue élite politique et de la félonie de la caste militaire des officiers supérieurs, qui s’est métamorphosée en une coterie économico- bureaucratique juteuse: dans les Préfectures et Gouvernorats, à travers le pays et oublieuse du coup de leur vocation à savoir le maintien, contre vents et marées de l'Unité et l'intégrité du territoire national. La crise présente nous révèle effectivement à quel point l'élite politique du pays est carente, malgré sa jacasserie récurrente des grands principes patriotiques. Grâce à la crise, nous sommes en effet revenus de bien des illusions concernant les arrivistes sans scrupules qui osaient s'autoproclamer leaders de tel ou tel Parti politique national. En fait de nation les uns et les autres courent tous après/pour leur promotion politique, en vue de briguer le pouvoir d'Etat. (1) Les évènements du Nord de notre Patrie les clouent tous (et désormais) au pilori : car chacun d’eux, candidat à la succession de l'hurluberlu ATT, ne s'est imposé comme un leader patriote, inaccessible aux conditionnements intéressés de ceux qui ne désirent pas moins s'approprier l'Afrique et ses ressources naturelles innombrables. Plus obnubilés par l'exercice immédiat du pouvoir d'Etat, dans la perspective de la fin politique d'ATT, - mais dans quel but ? Sinon par vanité et ambition personnelle !- Les menaces qui pèsent sur l'unité du Mali n'a, semble-t-il, interpellé aucun membre redondant du patriotisme d’apparence (1). Ils sont tous tellement pris et absorbés par la prochaine échéance électorale présidentielle qu’ils en ont oublié allègrement l'occupation étrangère des ¾ du pays..
Quand les masques tombent
Oui, face à l'agression dont la Patrie malienne fait l'objet, aucun prétexte, nulle explication filandreuse ni justification légitimiste ne saurait emporter ( autant que le soutien total et inconditionnel au gouvernement de fait, gouvernement de Salut publique) la conviction des Patriotes authentiques.
Les hommes de réflexion soutiennent que le maçon s'affirme au pied du mur - Avant ces tragiques événements dont notre Patrie est le théâtre, nous avions effectivement investi avec une confiance entière des concitoyens en lesquels nous croyions, à tort - devons – nous le reconnaître à présent et faire notre mea culpa – des acteurs de la Renaissance nationale du Mali. Que vivons-nous depuis ? Sinon qu'envahis par l'ambition de leur promotion personnelle, ces zèbres, croisés, mystificateurs du patriotisme de pacotille, joignent à présent leur voix à celles des ennemis de l'extérieur, pour davantage assommer les meilleurs fils du pays que sont les membres du Comité militaire, tous des Patriotes frustrés, à cause de la conduite calamiteuse par le truculent ATT du squatte d'une partie de notre Mali.
ATT ou le joyeux drille
Que les envahisseurs de notre Patrie s'en convainquent: nous libérerons le Mali jusqu'au moindre mm2. Si nécessaire au prix de notre vie. Les téméraires gueux qui l'ont souillé seront certainement « récompensés » en proportion de leur outrage et avec eux, nous mettrons un coup d'arrêt aux ambitions des présomptueux pour qui le Mali ne doit être tout plus que le réceptacle de leur carrière. Par vanité personnelle.
Le malheureux ATT, dépourvu de vision et, pour avoir négligé de se connaître en profondeur, n'a pu réaliser qu'il n'était pas fait pour la fonction.. Qui suppose des responsabilités que seuls peuvent assumer des dirigeants dotés d’une haute clairvoyance. La conduite du premier responsable d’un Etat exige en effet, une personnalité d'une plus grande envergure à laquelle, lui, le joyeux drille, avec sa personnalité fadasse, ne pouvait / ne peut prétendre. Tant il est resté fondamentalement ce malgré les apparences un boute-en-train, un jouisseur impénitent et incapable de toute décision ferme.
Le véritable homme politique se remarque, dit-on, de la manière, dont il sort de scène, ATT quitte aujourd'hui la scène sous le labelle combien justifié de dépravé, de vénal qui aura fait longtemps illusion et qui se sera rendu coupable de la plus haute trahison: l’intelligence avec l’ennemi.
Que ses complices, que tous ses affidés- à commencer par le non moins véreux Dionkounda TRAORE -et autre camarilla de canailles: leaders de partis à la solde de l'étranger, se rappellent que ces derniers évènements dramatiques de notre histoire nationale, les ont démasqués. Qu'ils n'oublient pas que les péripéties de ces derniers mois ont mûri notre Peuple. En tout cas, nous restons vigilants ...Pour la suite. Il serait hautement salutaire que M. Dionkounda TRAORE, lui à qui ATT aurait, dit-on, proposé sa succession, ne puisse pas briguer un mandat électif, surtout pas la Présidence. Mieux, il est plus que temps qu’il prenne sa retraite. Définitive.
Préserver le prestige et l’estime de l’Armée
Enfin, nous espérons que notre frère le Capitaine Amadou SANOGO restera à la tête de l'armée. Ce qui est sa VOCATION. Lui et ses compagnons du Comité militaire compromettraient dangereusement l’immense estime dont-ils bénéficient aujourd’hui (grâce à leur héroïsme par l’avènement du nouveau Mali, débarrassé à tout jamais - tels sont notre souhait et notre espoir - de ses branches pourries ) en entrant dans le gouvernement transitoire, comme dans tout autre gouvernement. ILs doivent attendre de quitter l’uniforme, pour, revêtir, à l''âge de la retraite militaire (donc) « l‘habit politique », ...Car, les Maliens et les autres patriotes africains qui leur sont à présent reconnaissants, n'auront pas été/ ne seront pas, entre temps, atteints d'amnésie ... Ils doivent, tant qu’ils portent l’uniforme, continuer, comme aujourd’hui, à jouer avec vigilance un / le rôle de garde-fou? Pour tous les agitateurs et crapules politiciens doivent intériorisé leur existence, comme une épée de Damoclès au dessus de leur crâne… La nouvelle armée nationale malienne, depuis mars 2012 avec des éléments sains comme notre frère Amadou SANOGO et ses hommes, doit rester une pépinière de patriotes en éveil constant contre tous les démagogues qui éructent des discours inspirés apparemment et madrés d’accent patriotiques trompeurs. Pour trompeurs, sournoisement et égoïstement, conduire notre Nation à l’abattoir, par son dénuement économique, sa clochardisation sociale et sa dépendance culturelle.
Vive le Mali uni et honneur à ses enfants les plus profondément et sincèrement méritants du Comité militaire, animé et dirigé par Amadou SANOGO.
KALAM DIABATE
Ce 05Avril 2012
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(1) Bien sûr, des millions de Maliens anonymes, mais singulièrement et heureusement le PARTI SADI et quatre de ses dirigeants, des Patriotes de conviction: sans concession et point des tous carriéristes ou arrivistes et qui auront (déjà) et largement mérité de la Patrie. Seuls des leaders politiques, avec une claire vision, ils sont les seuls avec l'ensemble des Patriotes africains, au fait de la situation malienne, à avoir accueilli le putsch du Capitaine et de ses compagnons comme salutaire.