“L’immigration peut paradoxalement nous aider dans cette perspective”
la question de la migration à toujours exister mais la migration qui nous intéresse est celle de l’afrique subsahariennes , plus précisément le Mali .
la migration a toujours été motivé par des raisons économiques , les êtres vont là où ils pensent qu’ils vivront mieux , en l'occurrence la France ancien colonisateur.
l‘immigration est un sujet obsédant pour la France et l’Europe en ces années 2000 cela soulève une multitude de questions complexes. Qu’apportent-ils aux pays d’origine et aux pays hôte?
apporte-t il plus à l’hôte qu’au pays d’origine?
les migrants travaille en France dans diverses domaines : comme le Bâtiment , nettoyage , restauration , garde d’enfants , aide à domicile auprès des personnes dépendantes ou handicapé , tout ces secteurs sont un leviers importants pour le développement de la France .
tout ces femmes et hommes qui quitte leurs pays n’est-ce pas un pillage inconscient ou conscient des cerveaux et de la main d’oeuvre?
qu’en tire -t-il eux même en France que ce soit en terme de formation professionnel l’apprentissage de la lecture et de l’écrit?
ils sont employé ou exploité en tant que force brut sans avoir de perspectives d’avenir à part celui de faire vivre leurs familles au Mali.
beaucoup de ces travailleurs sont victimes comme beaucoup de français d’accident de la vie , à part que souvent ils cumulent deux emplois qui a une conséquence sur leur santé! Au final ils ce retrouve sans rien , aucune qualification qu’ils peuvent faire valoir et le plus grave et que la base qu’il leur permettrait de faire valoir leurs droit c’est à dire lire et écrire n’est pas acquises pourtant cela fait plusieurs années qu’ils sont sur le territoire , et cela pourrait être un plus pour peser dans les décisions qui sont prises sur le plan politique dans leurs pays d’origine et dans le pays hôte.
il ne faut pas oublier que les migrants Maliens garde toujours un regard vers leurs pays d’origine , ce qui n’enlève rien en leurs inclusions au sein de la société française .
là nous touchons à un facteur de développement pour le Mali!
Mais qu’en est il pour le Mali?
l’apport pour le Mali n’est pas moindre que ce soit sur le plan financier qui ce traduit par un investissement dans des biens immobilier , le foncier ou dans les affaires , mais en cela reste limiter , pour un développement globale et durable!
au moins 51 % de la population vit avec moins de 800 fcfa par jour , donc ont peut voir là l’importance du rôle des migrants à faire vivre les populations!!
L'envoi de fonds des travailleurs maliens représente 5% du PIB.
La pauvreté malienne est une conséquence des choix économiques hérités de la colonisation française, reproduite par les « élites » néo-coloniales, avec la complicité principale de l’ancienne métropole coloniale pendant près de cinq décennies (exception faite des années Modibo Kéita, de tentative de sortie de la dépendance néocoloniale) et des organisateurs de l’ordre néolibéral mondial. Ceux-ci l’ont accrue ces deux dernières décennies avec les mesures anti-sociales des programmes d’ajustement structurel néolibéral imposés par les institutions financières internationales (Banque mondiale, Fonds monétaire international) comme remède à l’endettement public extérieur critique
"Aucun parti politique ne peut se prévaloir aujourd’hui d’une base électorale éduquée et imprégnée des enjeux et des défis du changement de manière à choisir leurs dirigeants en connaissance de cause et à les contrôler. La société civile, dont le rôle est d’éduquer, de contrôler et d’interpeller la classe politique vit de compromis et de compromission
. Il n’est pas rare de voir régulièrement des jeunes collecter 2 à 3 millions de FCFA au Mali pour obtenir les éléments nécessaires à leur départ. Or, on peut compter plusieurs centaines d’hommes prospères de notre pays dont le capital de départ était inférieur à 2 millions de FCFA. Pourquoi ne pas orienter ces ressources dans une activité dans le pays et s’investir totalement pour s’y réaliser en assurant son propre progrès ?
Nos leaders se doivent enfin de gérer avec doigté les 4 millions de maliens qui vivent actuellement en dehors du territoire national pour compléter idéalement la nouvelle politique d’émigration que nous appelons de nos vœux. La diaspora représente une force intellectuelle, financière et socio culturelle qui serait d’un apport bénéfique pour l’avancée du pays si elle est mieux intégrée dans nos choix publics"(Moussa Mara)
le brassage des populations dans la socièté française est un défi à relever , Comment y faire face?
Quel sera le poids de l’immigration dans l’évolution de notre démographie?
Autant de questions cruciales mais trop souvent traitées sur un mode réactif et passionnel alors qu’il faudrait du recul et de la méthode.
l’approche démographique de cette question est centrale elle s’empare des temps fort de l’existence : la vie, l’amour, l’exil, la mort pour en retenir prosaïquement des séries d’évènements: naissance, unions,migrations,décès .
La France d’aujourd’hui n’est nullement dans la situation des pays d’Europe du sud: l’immigration n’y prend pas la forme d’une intrusion massive contrairement a ce qu’on veut nous faire croire mais d’une infusion durable qui au fil des générations et au gré des mariages mixtes, modifie en profondeur la composition de la société.
les vrais défis de l’immigration : la concentration géographique, les difficultés d’insertion économique et sociale, les problèmes d’intégration civique et de discrimination, défis qui persistent sur plusieurs générations , même s’il est vrai que , dans le même temps, le brassage des populations ne cesse de progresser.
Alors sortons de la politique de la peur pour faire preuve de raisonnement et non de passion quitte à repenser nos conceptions du volontarisme et de la souveraineté.
pour cela je vous citerai Edouard Glissant poète et philosophe Martiniquais “les frontières entre les lieux qui se sont constitués en archipels ne supposent pas des murs , mais des passages , des passes, où les sensibilités se renouvellent, où l’universel devient le consentement de l’impénétrable des valeurs l’une en l’autre accordées, chacune valable en l’autre, et où les pensées du monde( les lieux-communs) enfin circulent à l’air.”
Traoré Ibrahima