L’origine des dettes illégitimes (1/6)
Première partie : Basé sur un constat, nous sommes aujourd’hui sous la domination d’un système monétaire mondial privée.
je vais tenter d’expliquer comment fonctionne le système monétaire mondial, afin de mettre en lumière l’imbrications des notions d’état, de politique, d’institution. Cela va peut-être en choquer certains.
Le système monétaire mondial est sous domination privée. Cet accaparement s’est installé progressivement par les banques centrales, présentées comme banques d’état, garanties par l’état, alors que les capitaux restent entre des mains privées. C’est comme cela que les banques d’Angleterre, de France, la FED, la BRI, la BCE, et les autres ne défendent que leurs intérêts. Cette imposture a pu se mettre en place par le biais de la domination du politique à travers des lois dérivées du droit anglo-saxon qui garantit la protection de leurs intérêts. Par exemple : le secret bancaire, l’anonymat des capitaux, l’optimisation fiscal. Le rôle du politique et de l’état a été dévoyé de leur fonction initiale. Les banquiers ont en leur possession la création de la monnaie qu’ils ont pervertie en lui donnant une notion de “valeur” et de “réserve”. Les banques privées créent la monnaie à partir de rien (ex-nihilo) avec un effet de levier qui peut aller de 1 pour 20 voire au-delà. C’est-à-dire qu’une banque qui a en fonds propres 50 milliards peut prêter jusqu’à 2000 milliards. Les états sont sous l’entière domination du système bancaire privé, et comme le disait Napoléon : la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit.
Je vous laisse apprécier la citation de Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier :
« Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois »
Les états s’endettent perpétuellement et de façon exponentielle jusqu’à atteindre voire dépasser leur PIB et cela, en dépit de la politique menée par les différents partis politique, droite, gauche, démocrate, républicain, et tout autre politique.(La fuite des capitaux ne se situerait-elle pas entre autres, dans l’évasion fiscale euh pardon l’optimisation fiscal, l’anonymat des capitaux ?)
Pourtant avec l’industrialisation, l’automatisation a été en progression constante. Dans le même temps, la réduction du personnel dans le secteur privé et public sont sans cesse en diminution. Des réformes sont mises en place par les gouvernements successifs afin de réduire les services publics et malgré tout chaque année, l’endettement est plus important. Pourquoi ?
Plusieurs raisons essentielles et primordiales ont conduit à cet état de fait :
La création de la monnaie réside entre les mains des banques privées ; les banques centrales ne sont que leurs émanations. Elles contrôlent de fait le système monétaire.
Elles sont les principales détentrices des capitaux qu’elles se sont constituées anonymement, avec au départ de l’argent qui n’existe pas, crée sans contrepartie.
Le politique n’a jamais véritablement contrôlé la monnaie, tandis que les citoyens[1] n’ont quant à eux jamais vraiment pris le contrôle de la politique. (Je développe plus loin mes propos en 6/6)
Il est très important de revenir sur l’histoire de l’évolution de la monnaie pour en saisir le sens.
Deux prérogatives se sont opposées : le fait économique, et le fait politique.
Le fait économique est sous l’influence du droit anglais (issu de la « common law », un système dont les règles sont constituées par des juges siégeant dans des tribunaux), puis devenu par la suite droit anglo-saxon, notamment avec l’influence du droit américain.
Le fait politique tient son influence du droit continental, issue du droit romain, lui-même basé du droit naturel avant de sceller ses fondations dans le Code Civil.µ
Source et référence :
Valerie Bugault et Jean Rémy co-auteur du livre le nouvel esprit des lois et de la monnaie
Les prédateurs des milliardaires contre les états. Livre de Catherine Gall et Denis Robert
Là où est l’argent. Livre de Maxime Rénahy
[1] Au sens propre du terme : les gens de la cité