Les choix économiques sont des choix politiques. Les politiques de l’offre reposent sur le postulat selon lequel l’impôt et l’emprunt qu’il faut lever pour financer la bureaucratie découragent l’initiative privée et assèchent une épargne qui aurait pu être drainée à bas taux vers des projets privés. Il faut donc réduire la dépense publique, jugée improductive, afin de réduire les impôts et « charges » qui pèsent sur la production. Au contraire, pour les keynésiens, l’épargne des classes riches, alimentée par les profits, ne finance pas mécaniquement l’investissement privé, composante de la demande globale. La baisse de l’investissement des entreprises tarit les flux de revenus redistribués aux ménages, qui consomment moins. Il en résulte une panne de demande généralisée, à l’origine du chômage de masse. Il faut donc relancer la demande globale par des politiques monétaire et budgétaire appropriées.
Le débat qui agite nos députés à l’Assemblée nationale n’est, au f......................................
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