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2008 - Stéphane Richard, le dandy de Bercy chez France Télécom - L'Express avec L'Expansion :

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Enccore une breloque dans les affaires de Sarkozy!

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Stéphane Richard, le dandy de Bercy chez France Télécom, Par L'Express, publié le29/12/2008 à 12:31

L'opérateur France Télécom a annoncé lundi le remplacement de Louis-Pierre Wenes, numéro deux du groupe, par Stéphane Richard. Cet ancien directeur du cabinet de Christine Lagarde possède une connaissance des affaires précieuse en temps de crise. Portrait d'un homme qui compte.

L'affaire est d'autant plus suave que Stéphane Richard en est l'ami et l'admirateur. Leur histoire commence dans le désert, celui que Nicolas Sarkozy traverse à partir de 1995. Il est alors avocat et Jean-Marie Messier, à la tête de la Compagnie générale des eaux (CGE), l'a choisi pour réaliser une acquisition destinée au pôle immobilier du groupe, que dirige Stéphane Richard. "Nicolas Sarkozy? Je l'ai trouvé étonnant d'énergie et de charisme", dit-il aujourd'hui. En octobre 2006, le ministre de l'lntérieur lui fera une déclaration d'amitié en le décorant de la Légion d'honneur.  

Depuis leur rencontre, le jeune cadre a repris et développé, avec d'autres, le pôle immobilier de la CGE, devenu Nexity. Une belle opération qui l'a transformé en entrepreneur à succès et à millions. Nicolas Sarkozy adore... Dans son discours, il mêle la proposition à l'hommage: un jour, nous travaillerons ensemble. Homme de gauche, Stéphane Richard ne se cabre pourtant pas. Ce protestant, nourri de rocardisme et de mendésisme, affiche des convictions économiques profondément libérales. Son parti, c'est celui de l'entreprise, l'Etat de ses rêves doit être modeste, sauf dans les moments exceptionnels, comme aujourd'hui. Son ami Claude Bartolone - oui, le fabiusien, membre de la nouvelle direction du Parti socialiste - affirme que leurs conversations sont faciles: "Personne ne cherche à convaincre l'autre, ce serait impossible. Du coup, nous échangeons des arguments très intéressants. Il croit au marché, mais il se rend bien compte du besoin de régulation sociale." 

Quand Sarkozy le drague, Richard a déjà envie de retrouver la chose publique. Quelques mois plus tard, en mai 2007, Jean-Louis Borloo, tout nouveau ministre de l'Economie, lui propose de devenir son directeur de cabinet. Nicolas Sarkozy appuie. Il a même envisagé de le recruter à l'Elysée. L'inspecteur des finances revient à Bercy, quinze ans après, avec un salaire de 11 000 euros par mois. Pas mal... Sauf pour quelqu'un qui doit payer un ISF dont le montant vaut plusieurs fois son salaire annuel. Stéphane Richard ne donne pas le chiffre précis de sa fortune, mais reconnaît "un petit nombre de dizaines de millions d'euros". L'argent ne fait pas le bonheur mais la liberté, celle d'accepter un poste pour lequel il est surgradé, de passer de la tête d'une entreprise où il pilotait 81 000 personnes à un rôle de super-aide de camp. Un luxe suprême pour celui qui aime la fluidité et déteste les cases. 

Un faux dilettante

Au bout d'un mois, Christine Lagarde remplace Jean-Louis Borloo. Stéphane Richard reste à son poste. La ministre se trouve dans une situation inconfortable, avec un directeur de cabinet qu'elle n'a pas choisi et qui a le contact direct avec l'Elysée. Certes, Richard ne fait pas partie du premier cercle présidentiel, il n'est pas le "patron-copain-de-Sarkozy", comme Martin Bouygues, et les sorties entre les deux couples (les Sarkozy et les Richard) datent du temps de Cécilia. Mais il conserve sa proximité avec le chef de l'Etat, participe aux nombreuses réunions qui s'accélèrent avec la crise et s'entend très bien avec François Pérol, le secrétaire général adjoint de l'Elysée.  

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Il sait déléguer et prendre son temps? Stéphane Richard s'est donc fait une réputation de dilettante. Elle fait sourire un ancien directeur de cabinet de Bercy: "Vous ne tenez pas une semaine à ce poste sans travailler dix-huit heures par jour." Et bondir son ami Gilles August, avocat au cabinet August & Debouzy: "C'est vrai, il a beaucoup de facilité, mais il se lève à 6 heures, travaille les week-ends et la nuit; il connaît les tenants et les aboutissants de tous ses dossiers." Jean-Marie Messier, aujourd'hui à la tête de Messier Partners, confirme : "Stéphane est un énorme travailleur, qui a remis en ordre le pôle immobilier de la Générale des eaux de manière très efficace. Il ne faut pas confondre dilettantisme et disponibilité." 

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