Isabelle Declerck

Abonné·e de Mediapart

31 Billets

0 Édition

Billet de blog 8 mai 2017

Isabelle Declerck

Abonné·e de Mediapart

Telegraph Road : 14 minutes et 18 secondes inspirantes

J'ai adoré ce morceau dans ma jeunesse, sans chercher à en comprendre le sens. La voix de Marc Knopfler faisait chavirer l'adolescente réservée que j'étais alors, perdue dans une rêvasserie de vie future, qui ne pouvait qu'être belle bien sûr...

Isabelle Declerck

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dire Straits - 1981

J'ai adoré ce morceau dans ma jeunesse, sans chercher à en comprendre le sens.

La voix de Marc Knopfler faisait chavirer l'adolescente réservée que j'étais alors, perdue dans une rêvasserie de vie future, qui ne pouvait qu'être belle bien sûr...

Cette guitare qui vous emmène, les  rythmes marqués du clavier et de la batterie qui se répondent, se superposent, fusionnent..

Bref, cela avait éveillé un début d'émoi.

 J'ai redécouvert ce morceau récemment, par le plus grand fait du hasard, dans un moment assez curieux de ma vie.

Instantanément, l'émoi.

Et brutalement, une gifle, les paroles. Pas la bluette à deux balles propice à l'évasion de ma jeunesse, une vraie histoire, du contenu, ce que raconte les routes partout dans le monde, celle dont il parle est aux alentours de Detroit.

J'ai eu cette chance de goûter à la route, en France, en Europe et aux US et elle parle, croyez moi.

Il faut juste prendre la peine de suivre les chemins de traverses pour comprendre.

 "We're gonna have to reap from some seed that's been sowed"

Nous allons devoir récolter de ce qui a été planté.

 Nous ne sommes pas forcément les planteurs mais c'est nous qui douillons.

Clairement, nous, notre génération, a manqué cruellement de vigilance.

Très amer comme constat.

Allez, 14 minutes et 18 secondes, c'est rien mais ça peut être beaucoup.

Prenez les et écoutez.

Telegraph Road © HelenaPeverell

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.