Nostalgie,
Quand tu me tiens,
Tu ne lâches pas facilement ta proie,
Et, pour cette fois,
Je n'esquive pas,
Plongeons donc,
Si c'est ce que tu veux,
Mais plongeons loin,
Tant qu'à faire,
Voilà, nous y sommes,
Roma,
Les souvenirs affluent,
De cette ville que j'ai tant aimé,
Parce que j'y aimais,
De ces mots charmants,
Qui me chantent encore à l'oreille,
De cette veille de Noel Piazza Navona,
Et des étals de sucreries,
Des ces trattorias de Trastevere,
Et des débauches de "pasta",
De ces redoutables repas de famille à l'Italienne,
Et de l'aspirine pour pallier au trop copieux, trop animé,
De cette pièce lancée dans la fontana di Trevi,
J'y reviendrai donc,
Un jour,
"Sur les ponts de Rome
il y a tant d'amants, combien,
personne ne le sait
ils parlent, ils rient
ils se touchent
et regardent l'eau qui passe
Qu'importe le temps qu'il fait.
le soleil ou la pluie
Il y a tant d'amants à Rome
mais combien, qui sait,
Sur les ponts de Rome
les amants la nuit
se disent la vérité
Ils parlent, ils pleurent
ils se touchent
cependant que l'eau passe
Et quand le matin les surprend
ils se perdent
dans les rues de la ville
Il y a tant d'amants à Rome
cela se sait.
Et quand le matin les surprend
ils se perdent
dans les rues de la ville
Il y a tant d'amants à Rome
mais combien, qui sait,"