ISABELLE CARON
Abonné·e de Mediapart

18 Billets

0 Édition

Billet de blog 3 nov. 2013

ISABELLE CARON
Abonné·e de Mediapart

BLOGUEUSE XIII

ISABELLE CARON
Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Bon, étant restée silencieuse pendant une longue période, pour cause d'occupations diverses, il m'a semblé utile de faire un petit, tout petit résumé des chapitres précédents. Or donc, il s'agit d'une histoire à épisodes mettant en scène une femme, Jeanne, laquelle (pas du tout du genre prise de tête des blogueuses de Mdp) décide un beau jour qu'elle en a soupé d'être seule- 3ème fois qu'elle est  veuve- et de choisir au hasard cette fois le prochain mec de sa vie; manque de bol celui sur qui elle tombe habite Berlin...C'est donc par mail et à l'aide de son "Canon" -elle vient de l'acheter, autant s'en servir- qu'elle va le séduire...D'autres personnages traversent l'histoire, je ne saurais trop vous conseiller d'aller sur mon blog pour faire leur connaissance"....
   
   
    De           Bertrand 
   
    en parler... oui... mais de vive voix Jeanne
   
et le vivre en vrai... ce frisson
   
je prends l'avion demain
   
je dois aller faire des photos à B. dans le Luberon
   
j'ai réservé une chambre dans un lieu étonnant
   
je vous enlève...
   
je n'attends même pas votre réponse
   
je veux juste votre adresse
    

     
Jeanne est prête. Alice garde la maison et s'occupe de tout, de l'expo surtout. Jacques n'est pas content; Jeanne s'en fout.
Jeanne voyage léger. Un petit sac en cuir beige à ses pieds, elle attend Bertrand d'une minute à l'autre, il a atterri il y a
une heure, il ne doit pas être loin de chez elle. Alice essaie de faire bonne figure, mais elle ne comprend rien à ce départ soudain.
Elle est là aussi, à coté de Jeanne, mi boudeuse mi souriante. Jeanne regarde admirative le petit visage si enfantin d'Alice. Et elle y lit la détresse, la même que la sienne quand elle était une petite fille qui voyait sa mère si souvent partir. Comme elle, elle prend ce petit visage dans ses mains et l'embrasse tendrement. Elle prononce les mêmes mots doux et réconfortants. Des mots qui ne consolent pas mais anesthésient la tristesse du départ. Un départ que rien ne différera. Un départ jubilatoire, fascinant vers l'inconnu...

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Bienvenue dans Le Club de Mediapart

Tout·e abonné·e à Mediapart dispose d’un blog et peut exercer sa liberté d’expression dans le respect de notre charte de participation.

Les textes ne sont ni validés, ni modérés en amont de leur publication.

Voir notre charte