L'alerte : Une violence invisible au cœur de Paris
Ils sont là, invisibles, insidieux, autour de la majestueuse cathédrale Sainte-Eustache, en plein cœur de Paris. Des boîtiers discrets, installés sans la moindre information publique, sans aucune signalisation, crachent presque en continu des ultrasons, pouvant atteindre les 20 000 Hz (limite arbitraire de l'audition humaine sans alterations). La justification probable, jamais officiellement confirmée ni même admise jusqu’à maintenant. Éloigner les "nuisibles", qu'il s'agisse de rongeurs ou, comme c'est souvent le cas avec ce type de technologie, de jeunes jugés indésirables. Mais l'effet réel, lui, est bien moins sélectif : ces ondes, même prétendument "inaudibles" pour une partie de la population, agressent l'oreille interne, provoquent vertiges, maux de tête intenses, fatigue cérébrale, acouphènes et troubles de l'équilibre chez de nombreuses personnes. Bienvenue dans le Paris de 2025, où une technologie de contrôle et de nuisance sonore est déployée dans l'opacité la plus totale, traitant les citoyens comme des cobayes ou des intrus dans leur propre ville.
Pourquoi ces ultrasons sont un scandale sanitaire et démocratique
L'affaire des ultrasons de Sainte-Eustache soulève des questions fondamentales sur la santé publique, l'éthique et le fonctionnement démocratique de notre capitale.
1. Une bombe à retardement pour la santé publique
Contrairement à l'idée reçue, l'impact des ultrasons ne se limite pas à ceux qui les "entendent". Ces hautes fréquences, même non perçues consciemment, sollicitent et fatiguent l'oreille interne. Les témoignages de riverains ou de simples passants sensibles font état d'effets immédiats et invalidants : vertiges soudains, pression intracrânienne, nausées, irritabilité accrue, difficultés de concentration. Sur le long terme, l'exposition chronique à ce type d'ondes soulève des questions graves, encore insuffisamment étudiées faute de volonté politique, sur les risques neurologiques et auditifs. Le silence de la Mairie et des autorités sanitaires sur ce point est non seulement coupable, mais dangereux.
2. Une discrimination sensorielle contre les jeunes
Le cynisme atteint son paroxysme lorsque l'on constate que les premières victimes de ces dispositifs sont les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Leur système auditif, souvent plus performant dans les hautes fréquences que celui de leurs aînés, les rend particulièrement vulnérables à cette agression sonore. Utiliser de telles technologies dans l'espace public revient à exercer une forme de discrimination sensorielle déguisée, une violence invisible mais bien réelle contre une partie de la population, au mépris du principe d'égalité d'accès à l'espace commun.
3. Le lien avec les troubles psychiques : une évidence ignorée
La pollution sonore est reconnue comme un facteur de stress environnemental majeur. La littérature scientifique établit des liens clairs entre l'exposition chronique au bruit, même à faible niveau ou à des fréquences particulières, et l'augmentation des troubles anxieux, des dépressions, des troubles du sommeil, voire des idéations suicidaires. Dans un environnement urbain déjà saturé de stress, ajouter cette nuisance ultrasonique insidieuse, sans aucun contrôle ni évaluation, relève de l'inconscience ou du mépris le plus total pour le bien-être psychique des citoyens.
4. L'opacité comme méthode : où est la démocratie ?
Qui a décidé d'installer ces boîtiers ? Quand ? Sur quels critères ? Avec quelle évaluation des risques ? Mystère et boule de gomme. Aucune information n'est disponible, aucune signalétique n'avertit les passants, aucune étude d'impact n'a été rendue publique. Cette absence totale de transparence est un déni démocratique flagrant. Les citoyens sont soumis à une technologie potentiellement dangereuse sans leur consentement, sans même leur information. Est-ce ainsi que la Mairie de Paris conçoit la gestion de l'espace public ?
5. Profanation silencieuse d'un lieu patrimonial
Installer ces dispositifs hostiles aux abords immédiats d'un joyau patrimonial comme Sainte-Eustache, lieu de culte, d'histoire et de musique, ajoute une dimension éthique au scandale. C'est traiter ce monument non comme un espace sacré ou culturel à préserver et à partager, mais comme une zone à "sécuriser" par des moyens technologiques agressifs et indignes. C'est une forme de profanation silencieuse, une trahison de la vocation d'accueil et de beauté du lieu.
Ce que nous exigeons : Stop au mépris et à l'empoisonnement sonore
Face à ce scandale sanitaire et démocratique, le silence des autorités – Mairie de Paris, Préfecture, Diocèse peut-être complice ou simplement négligent – est assourdissant et inacceptable. Nous, citoyens, riverains, usagers de l'espace public, exigeons des réponses et des actes :
La désactivation immédiate de tous les dispositifs ultrasoniques autour de Sainte-Eustache et l'identification de tous les autres sites potentiellement équipés à Paris.
La transparence totale sur les décisions ayant mené à ces installations : qui, quand, pourquoi, avec quels objectifs et quelles évaluations préalables ?
Un moratoire immédiat sur toute nouvelle installation de ce type de technologie dans l'espace public parisien.
Le lancement d'une étude d'impact sanitaire indépendante et publique sur les effets de ces dispositifs.
L'établissement d'une régulation stricte encadrant l'usage des technologies sonores à haute fréquence dans l'espace public.
Appel à témoignages et mobilisation
Êtes-vous sensible aux hautes fréquences ? Avez-vous ressenti des malaises inexpliqués (vertiges, maux de tête, fatigue intense) aux abords de Sainte-Eustache ou d'autres lieux parisiens ? Votre témoignage est précieux.
Partagez cet article, alertez vos élus, interpellez la Mairie de Paris sur les réseaux sociaux. Une pétition circule pour demander la fin de cette pollution invisible.
Nous refusons d'être les victimes silencieuses d'une expérimentation technologique sauvage. Il est temps d'exiger des comptes.
Isidor Starck, citoyen et musicologue inquiet .