Benjamin Stora, historien spécialiste du Maghreb contemporain et ami d'A. Meddeb, a eu la gentillesse d'écrire ces quelques lignes après la découverte du film :
"Coincé entre les identitaires de l’extrême-droite européenne et les islamistes maghrébins, A. Meddeb, logé dans une étroite marge de liberté, a toujours voulu sortir de ce terrible enfermement.
"Le film le montre bien, de l’Iran à la Tunisie. Mon ami Meddeb, aujourd’hui disparu, vient sans cesse se frotter aux identités assumées et dispersées dans la mondialisation. Les images émouvantes de Bénédicte Pagnot ne disent pas sa vie finie, au passé. Mais relèvent les points de bataille, autour de l’Islam et de la rationalité; les désordres entre démocratie et intégrismes; le refus d’un monde fermé.
"La démarche poétique et philosophique d’Abdelwahab Meddeb, tout au long du film, nous montre l’espérance"
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