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Billet de blog 5 octobre 2025

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Une Armée qui tient debout là où le monde chancelle.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il faut le dire calmement, sans trembler  : il existe, en 2025, une armée sur Terre qui accomplit chaque jour un exploit que même les grandes puissances, bardées de satellites et de drones, n’arrivent que difficilement  à imiter. Une armée qui arrive à contenir à la fois l’instable et le brûlant : plus de 6 500 kilomètres de frontières terrestres ! Oui, 6 500 kilomètres de cailloux, de dunes, de pistes, de mirages, de trafics, de menaces, de vents contraires et de mauvaise foi médiatique. Et pendant ce temps, d'autres peinent alors qu'ils n'ont que la mer à surveiller ou un mur à construire.

Au nord-ouest, le Maroc, avec son éternel goût du spectacle diplomatique ; au sud, le Mali et le Niger, où les frontières changent d’humeur comme le vent change de direction. À l’est, la Libye, devenue éternel laboratoire du chaos postmoderne, où chaque faction croit être un gouvernement. Et au milieu de tout cela, une ligne invisible mais sacrée : la frontière algérienne, tenue, protégée, respirée par soldats et officiers. Ils agissent, point. Et le silence retombe sur le désert sans demander une bénédiction de l'OTAN.

À sa tête, le Président Abdelmadjid Tebboune et le général d’armée Saïd Chengriha, qui ont à gérer une région où chaque voisin s’amuse à tester la gravité politique. Et dans un pareil décor, il faut une main ferme. Ils ont compris une chose simple et rare : une armée forte, c’est la meilleure politique étrangère. 

Ce qui dérange certains, en vérité, c’est que l’armée algérienne réussit là où tant d’autres échouent.
Elle n’est pas un jouet politique, ni une milice, ni un décor de défilé : elle est une institution qui a grandi avec le pays, avec ses cicatrices et ses victoires.

Elle ne parle pas de stabilité, elle la fabrique.
Et c’est précisément ce que les « experts de salon » ne supportent pas.
Ils voudraient que l’Algérie trébuche, que sa frontière se fissure, que le chaos franchisse la ligne  pour pouvoir ensuite venir « aider » avec des valises de promesses.
Mais voilà : la frontière tient, le soldat veille, et leurs plans s’effondrent.

Et chaque fois qu’une crise surgit à l’ouest, au sud ou à l’est, elle se cogne à ce mur invisible fait de vigilance et de patience.
Et pendant que les chancelleries s’agitent, l’ANP continue de tracer, dans la poussière du désert, la plus belle des lignes : celle de la paix.

Les attaques contre cette armée, souvent, viennent de loin.
De studios climatisés où l’on confond carte géographique et plateau télé.
De plumes nerveuses qui n’ont jamais mis le pied dans le Tassili, mais qui s’improvisent spécialistes du Sahel entre deux cafés latte.

Et la plus belle réponse à ceux qui attaquent l’armée algérienne, ce n’est pas un communiqué.
C’est un simple constat :
Le pays dort tranquille, et ses frontières tiennent.

Par : Ismail Zanoune. 

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