Mahmoud Abbas est (devenu) un problème. Il semble être un zombi incapable de prendre la parole pour parler au nom des palestiniens. Que ce soit par choix ou par impotence, il est réduit à l'état d'un légume qu'on aurait génétiquement modifié pour lui apprendre à serrer une main (en général celle de M. Blinken) et surtout ne rien faire d'autre.
Il suffit de regarder le contraste entre le chef de l'autorité palestinienne et M. Zelensky. Certes la situation n'est pas la même mais le second fait feu de tout bois dans sa campagne médiatique pour lutter contre l'invasion russe, tandis que le premier est totalement silencieux et laisse les massacres continuer à Gaza sans rien dire.
Il y a un problème de légitimité, un problème générationnel, un problème de conception du pouvoir à la direction de l'autorité palestinienne...
et peut-être un problème d'homme(s).
L'espoir viendrait-il des femmes ? Celles qui à Gaza témoignent sur les réseaux sociaux ou sont journalistes. Celles qui ailleurs font entendre une voix palestinienne malgré leur jeune âge et le plafond de verre institutionnel et médiatique. On connaît Leïla Shahid, il est temps d'écouter les nouvelles voix féminines de la Palestine. Parmi elles Rima Hassan sur laquelle Benjamin Barthe a écrit un article, Nada Tarbush dont la magnifique intervention a réveillé une session l'ONU, Dima Asfour de la mission palestinienne auprès de l'ONU ou Adania Shibli écrivaine primée mais dont le prix ne sera pas remis parce-qu'elle est palestinienne (la justification de l'annulation de la cérémonie est un peu plus longue, mais se résume à ça...). Diffusons leur parole !
D'autres sont à mettre en lumière, n'hésitez pas à le faire !