Les meurtres de civils à Gaza continuent malgré les mises en garde de la cour de justice internationale. Israël bloque de surcroît les visas des humanitaires qui pourraient porter assistance aux blessés et aux affamés.
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Le Guardian publie deux infos notables aujourd'hui. La première décrit le blocage des visas de personnels d'organisations humanitaires qui pourraient intervenir à Gaza mais aussi en Cisjordanie. De tels visa sont complètement bloqués par le ministère compétent, et une bonne partie ceux qui avaient été prolongés jusqu'au 8 février après l'attaque terroriste du 7 octobre par le Hamas deviennent maintenant caducs. Cela force le départ de cadres d'organisations humanitaires internationales à un moment où la catastrophe à Gaza devrait au contraire entraîner la multiplication des actions humanitaires. Des blocages logistiques incluant des visas trop courts affectent aussi les organismes des Nations Unies.
La seconde vient de Lloyd Austin le secrétaire à la défense des États Unis qui a reconnu que le nombre de femmes et d'enfants tués par Israël à Gaza dépasse les 25 000. Biden, qui annonce un cessez-le-feu imminent en mangeant une glace pour devoir dire deux jours plus tard qu'en fait ce ne serait pas pour tout de suite n'a pas confiance dans les annonces palestiniennes du nombres de morts. Peut-être fera-il confiance à son ministre de la défense qui semble annoncer des chiffres supérieurs à ceux du Hamas.
Tout cela le jour où Israël a décidé de maintenir l'ordre autours des rarissimes convois d'aide alimentaire dans le nord de Gaza en tirant dans le tas des palestiniens affamés cherchant de quoi manger. Malheureusement, dans les rédactions françaises, on met toujours en doute la parole des palestiniens et on ne sait toujours pas vérifier les infos. Ça en serait ridicule si ce n'était si tragique. Le Guardian est moins timoré. Les Nations Unies plus factuelles.
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