Chacun se pose la question. Et moi que dois-je faire, Que fais-je ? Est-ce assez? Deux camps : celui d'Orban, pour certains, le camp du mal affirmé, voire assumé. En ce sens, presque "moral", si le cynisme est une morale! Ou celui de la Suède , de l'Italie ?
Le camp du bien , le camp du mal il semble. France avec l'Allemagne, dans le camp du bien, assurément. Dit-on. Preuve en est : on sait reconnaître le mal : Orban. Mais dans les faits ? On tergiverse . On s'interroge. On ferme, on ouvre les frontières. Pour un "tri" ? contre un "tri" ? Quel nombre ? Quotas ? Chrétiens ? Musulmans ? Noirs ? Roms ? Pauvres ?
Doit- on recevoir "tous" les réfugiés ? Non. Quel nombre ? (réponse floue, un "petit" nombre) Quels réfugiés ? Réfugiés de la faim ou réfugiés de guerre? Réfugiés de guerre, parceque la loi nous y oblige. Réfugiés de la faim ? Non.
Dans les faits, on semble donc opter pour les réfugiés de guerre, syriens, blancs, plutôt aisés ou diplômés. (En un mot les "sans-risque") Ceux à qui s'adressent les droits de l'homme : blanc, aisé , "qui-vote".. Ceux que l'on va chercher en Allemagne, et qui ne voulaient pas forcément venir en France. Ceux à qui promesse de papiers en due forme est faite en 2 semaines!
Alors que...
Déjà chez nous, réfugiés de toute sortes, de faim et de guerre, syriens, afghans, érythréens, soudanais, pauvres, diplômés ou non, attendent depuis plusieurs mois, voire plusieurs années...
Hypocrisie.Quel rapport avec le "bien" ? - "Mais pour le bien commun " rétorque -t -on. ( Donc il y aurait plusieurs "Biens" pas tjrs conciliables . )
Question morale : l'hypocrisie, est-elle un bien , ou un mal déguisé ? A mon avis, mal déguisé 'est pire que mal assumé . "Qui veut faire l'ange....
Alors se pose la troisième voie. La voie de la sagesse. La sagesse est elle en rapport avec la morale ? Il semble que non. Plutôt une suite de concessions, tantôt au bien , tantôt au mal. . Sans hypocrisie. Une sorte de balancier imparfait, mais dont l'ampleur pourrait être équitable.
Mais alors, si tel était le cas, il faudrait le dire haut et fort, et ne plus opérer de choix ignoble entre les réfugiés de faim et ceux de guerre. Entre les pauvres et moins pauvres, entre les blancs et moins blancs. Qu'à l'intérieur d'un choix revendiqué de "sagesse"( donc ces malheureux quotas, concession au "mal",) vive au moins une possibilité de justice, d'équité, concession au "bien".
Et qu'elle se définisse d'emblée comme telle. Et se revendique clairement. Pour que l'on puisse en améliorer les décisons.
(Et que cela n'empêche pas tout un chacun de vivre individuellement selon son 'bien" et "mal"!!! Mais qu'au moins ceux qui nous gouvernent cessent d'être hypocrites, et adoptent de préférence une voie claire, la plus humaine possible. Et, en plus, ne laissent pas tout le travail aux associations. )
Comme quoi sagesse ne va pas forcément de pair avec morale, mais dans le choix Sagesse, on peut mettre de la morale !