Déchet suintant et vénéneux,
Ils t'ont coincé, bavant, maudit galeux...
Homme respectable, mon purgatoire
Commença le jour où ; d'aléatoire,
Dans le balancier de ma vie,
Une confusion me perdit.
"Dans ma camisole d'innocent condamné,
S'amarre à jamais sa sombre portée.
De mon futur plombé à ces chaînes,
Joue mon sang ; lacèrent mes chairs,
J'hurle ma vie du bruit de ces fers.
Je les revois ces chiens hurlants,
Gibier trouvé et loups croquants.
Je les entends ; présent, tant affûtés,
Crocs et griffes finement grisés.
Aux Assises, sordides chênes,
Bien mal jugeant, maudit blasphème,
Ma vie paya l'incompétence,
Glauque agonie de l'ignorance.
Devant mes pas j'oriente mon ombre,
Affranchie, la porte des années sombres
Si ma tête se veut "légère"
Mon coeur n'oubliera certes
Années de luttes, années de fer
Linceul cloué par un transfert...
Valérie MAÏO-MOUILLAC
Je suis l'Auteure de cette poésie