Les prémices de ce voyage me laissaient envisager ce flou.
Mes bras lestés peinent devant ce rêve devenu trop court
Le bout de mes doigts pleure ; ce qu'ils ne peuvent atteindre
Mains tendues, j'ai cru un instant pouvoir vous rejoindre.
Mon rêve m'envole ; vers ce nuage blanc cotonneux,
Perchée, j'étreins mes désirs dans ce confort laiteux.
Je sublime cet entre deux, que l'univers tend de ces cieux,
Tour à tour je baisse la tête, lève les yeux.
De cette belle terrienne ou fascinante galaxie,
Je ne peux choisir entre l'émoi qu'offrent celles-ci.
Belle Terre, petite bulle,
Aérienne, telle une plume,
Dans l'immensité des vents,
Tes ballets incessants caressent le temps.
Tourne l'espace, viennent les nuits
Mon regard s'étend et je m'enfuis.
Aux âmes lumineuses ;
Eblouissantes et généreuses
Je viens à vous, tout me fascine
Vous m'accueillez et je m'incline.
Ô mon nuage blanc cotonneux
Je sens mon corps s'éloigner vers eux
Mon âme s'élève ; flottante,
Dans l'immensité des vents.
Vers l'infini...le bout de mes doigts pleure ; ce qu'ils ne peuvent atteindre
Mains tendues, j'ai cru un instant pouvoir les rejoindre...
Valérie MAÏO-MOUILLAC
Je suis l'Auteure de cette poésie