A l’occasion de la journée mondiale sur l’autisme lisez comme le fameux bloggeur Me Eolas - qu'il soit un ou plusieurs - mordait une mère d'autiste dans un billet notamment destiné, selon ce mégalomane, à prouver à ses lecteurs qu'il convenait de ne pas signer la pétition de l'Institut pour la Justice :
Je cite:
http://www.maitre-eolas.fr/post/2012/03/13/Le-maire-et-la-gifle#comments
///Le Mercredi 14 mars 2012 à 13:42 par Odélia
Cher Maître. Vous nous prenez quand même un peu pour des imbéciles avec ce billet. J’ai eu l’occasion de vérifier que les procureurs ne se sentent obligés ni par la loi ni par les circulaires de poursuivre systématiquement les violences aggravées. Ma fille autiste a été giflée dans un lieu public par une personne qui connaissait son handicap, ce qui constitue un fait de violence aggravée au sens de l’article que vous citez (victime mineure, vulnérable, acte commis en connaissance de cause du handicap). La procureur du Val d’Oise a classé sans suite en déclarant que “ça n’aurait jamais dû arriver jusqu’au commissariat”. C’est le policier de la brigade des mineurs qui m’a rapporté ces propos. Lui-même trouvait qu’il était “normal de gifler un enfant qui fait du raffut, si ses parents ne le font pas”. Même quand on sait qu’il est autiste… Comme disait le procureur d’Avesne à l’audience que vous évoquez : “la jeunesse est turbulente, insolente, mais ce n’est pas une maladie”. En revanche, quand c’est une maladie, ou plutôt un handicap, il serait normal de gifler ? Ce qui pousse les gens à signer la pétition de vos amis de l’IDJ, qui ne sont ni plus ni moins objectifs que vous, c’est que le fonctionnement de la justice prouve que la société ne rétribue ni le mérite, ni le malheur, elle ne rétribue que la menace.
Eolas :
Le problème avec ce genre de témoignage, c’est que je n’ai que votre version des faits, et vous êtes partie prenante et outré de ce qui s’est passé, outre le fait qu’un cas isolé ne peut faire une démonstration générale. Un classement sans suite d’une gifle donnée à un handicapé ne correspond absolument pas à la politique pénale en vigueur, tout comme le fait pour un policier de répéter à une partie des propos tenus par le procureur lors de leurs entretiens téléphoniques confidentiels ne correspond pas du tout à la pratique. Votre récit sort donc de l’ordinaire, ce qui interdit derechef d’en tirer des leçons générales. Quant à votre renvoi dos à dos, il est limite insultant. Si j’ai la prétention contestable d’être plus objectif que l’IPJ, admettez que je ne saurais l’être moins.///
Je ne résiste cependant pas à mettre en lien l'article de la BBC :
In many countries autistic children are treated with behavioural therapy - helping them to develop the skills they need to function in society - but France still puts its faith in psychoanalysis.
< http://www.bbc.co.uk/go/em/fr/-/news/magazine-17583123 >