Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
je voulais quitter la ville. trop de panneaux, trop de lumières, trop de choses à lire. trop de choses pour les yeux. pas toujours facile d'éviter de voir, de lire. au début tu peux en jouer, te dire que tu vas en faire quelque chose. mais non. ce que j'aime c'est les rivières. c'est le vent dans les arbres. c'était il y a dix-sept ans. un jour, j'ai pu partir. le long d'un fleuve immense, pour planter mes pilotis. je suis allée, depuis les rues, vers ma possibilité d'amour. habiter du désir des plus simples choses. dans le corps, laisser peser de tout son poids chaque parcelle augmente la sensation de légèreté. augmente la circulation et laisse de l'espace. je voulais que seul le vent me forme. je n'ai rien dit à personne. ou presque. une ou deux personnes. qui ont à peine entendu ce que je disais. ce n'est pas de moi que je parle. depuis moi, oui, alors il y a du moi partout, mais non. c'est une vision du collectif. intelligence collective. mais sans tous les mots qui vont avec. sans toutes les pensées qui vont avec. je suis décentralisée. c'est tout l'être qui pense. qui panse ? parce que les appuis flanchent. je n'ai jamais cru à l'histoire. aux principes humains. trop aléatoires. les femmes en étaient excluent. homme libre toujours tu chériras la mer ! foutaises. on peut pas dire ça, c'est baudelaire ? appolon qui coure après daphné ! pourquoi le laurier est synonyme de victoire ? un honneur pour daphné ?? je ne comprends pas. quelqu'un dit : on ne peut pas regarder les choses comme ça. à quel degré dois-je entendre les choses ? là où chacun répand ses venins. voudront, les rivières encore couler ?
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