SAVEZ-VOUS POURQUOI « LES BANQUES EN LIGNE » SONT DANGEREUSES ?
Le cas I N G ( Internationale Nederlanden Group , Amsterdam) un cas d'école
Toutes les banques en lignes sont en difficultés financières graves
Après de longues années d’exploitation déficitaires en France , elles nous disent avoir beaucoup de mal pour atteindre leur équilibre en affirmant qu' elles seraient dans une phase lourde d’investissements pour assoir leur modèle .Nous observons aujourd’hui que ING GROUP (nom commercial de la banque hollandaise ING NV ; Amsterdam ) aprés une activité de 21 en France cède ou abandonne en urgence sa clientèle et se retire du marché français, dans une précipitation qui rappelle une retraite, aux dépens de sa clientèle abandonnée dans une sombre situation si elle refuse de voir ses intérêts ligitimes être transférés en grandes pompes et avantages négociés à Boursorama. Une nouvelle stratégie est évoquée.
ING s’est longtemps déclarée être première banque en ligne en France . De fait depuis une longue présence, elle jette l’éponge. Peut être que le siège d’Amsterdam ne veut pas renflouer cette gestion sans lendemain.
Les banques dites en ligne sont apparues au début du siècle, lors de l’éclosion à l'époque de la nouvelle économie basée sur la numérisation à tout-va en espérant faire supporter par leurs clients l’ensemble de la gestion courante des ordres simples tels que les dépôts, virements, comptes épargne , bourse et autres Cela permettait grâce à une publicité tapageuse et de gracieuses primes de bienvenue de rabattre une vaste clientèle , dans un premier temps satisfaite.
Les ordinateurs fidèles permettaient de répondre aux besoins de la clientèle qui appréciait les bas coûts des transactions sans avoir conscience qu’elle donnait directement des ordre à des machines elles-mêmes gérées par des experts en informatiques dont les compétences en matières de banque étaient limitées et en toutes circonstance bien loin des préoccupations du client individuel traité sans considération dans la masse statistique.
il s'agissait d'une mutation fondamentale puisque l'interlocuteur banquier disparaissait au profit du robot. Il s'agit de l'épargne nationale qui est ainsi traitée
Après ce premier niveau, ces banques ou assimilées se sont lancées sur les marchés des crédits à la consommation et du crédit immobilier très lucratifs en l’apparence poursuivis selon ce modèle de gestion désincarné grâce à l’outil digital Néanmoins, compte tenu du fait que la machine informatique n’a pu acquérir l’intelligence nécessaire dans la pratique du métier de banquier, les dossiers se limitent à une demande de gamme standardisée et purement administrative
La banque moderne a été présentée comme un service public auprès duquel chacun devait adhérer en ouvrant un compte permettant ainsi les relations financières avec l’administration et ultérieurement avec l’ensemble des partenaires économiques Cette institution s’est progressivement transformée en partenaire commercial et a exigé une rémunération conséquente . Cette rémunération s’est révélée gigantesque pour un service minime. Les pouvoirs-publics conscients du problème, ont opté pour une extension de la fonction des banques en leur confiant en toute confidentialité une mission de police, surveillance, contrôle et dénonciation des faits potentiellement anormaux qu’elles pourraient éventuellement observer dans les comptes La boucle était bouclée . Faites ce qui vous plaira !!!
Cette fonction de police , mal maitrisée, a rendu les dirigeants de la banque victimes de la maladie mentale qui paralyse toutes leurs relation de clientèle : LA PARANOIA
Dans ce contexte ,les banques qui ne sont plus capables de connaitre leurs clients , craignent d’être accusées de négligence si une contrepartie se révèle douteuse à son insu .Elles ont tendance à considérer les nouveaux clients avec beaucoup de méfiance et à gérer l’ensemble selon des normes d’encadrement de masse.
Le client captif dans la masse, tous ses mouvements étant épiés , les banques peuvent en disposer et peuvent industrialiser la gestion de leur clientèle sous couvert de filiales dites banque en ligne. Il n’est plus nécessaire de former de vrais banquiers très chers puisque de simples ingénieurs informaticiens font l’affaire
On ne connait pas le client : un simple nombre est attribué en guise d’identifiant. Il ne s’agit pas d’un numéro de compte bancaire mais de l’identifiant d’une personne humaine. Toutes les organisations de concentration de masses ont eu recours à ce type d’identification.
La situation s’est aggravée car dans ce système de paranoïa, incompétence bancaire dans les banques en ligne, croissance incontrôlable des portefeuilles de masse nous montrons les limites de l’économie digitale par laquelle des instances irresponsables et cupides , sont capables de fragiliser des masses de familles très nombreuses pour répondre au mythe néo-libéral de la croissance à tous prix
Accepter le principe de ce genre d’institution conduit à céder une grande partie de l’humanité à des manipulateurs, derrière des machines à sous, sans âme et à moyen terme très chères