Moi aussi j'ai eu ma dose, mais l'affaire DSK ne s'arrête pas à la galipette. Il semblerait que l'on joue des prolongations.
Car il y a Sarko, et l'idée d'avoir un vulgaire primate entouré d'une bande de voyous, comme président, n'indispose pas que moi.
Nous sommes rentrés dans un monde ou le Président de la République n'est manifestement plus ce qu'il était. C'est à présent un commis-voyageur à la recherche de bons plans pour l'entreprise France (nomalement). Alors qu'il soit prince ou voyou on s'en tape pourvu qu'il décroche de bons contrats pour la maison. Sauf qu'alors il n'y a plus personne pour le poste de PDG de l'entreprise France.
Car il n'est pas raisonnable de confier tout le pouvoir à un commercial, le plus doué qu'il soit?
Au contraire, plus il est doué plus il a besoin d'être géré. Par un PDG.
Justement, il semblerait que DSK est un surdoué. On ne s'y trompe plus, il n'est ni de gauche ni de droite, il n'en sait rien lui même sans doute, c'est juste un surdoué.
Et l'affaire DSK qui l'a conduit à sa prestation télévisée a le mérite de mettre en évidence un sidérant manque de maturité du personnage. Personnellement j'y ai vu, déguisé en sexagénaire, un garçonnet, un premier de la classe, l'orgueil du collège, chargé de réciter sa leçon, avec dans les coulisses tout un corps professoral qui croise les doigts.
Pour représenter son collège il a été bien. Pour mener un pays ce n'est pas la même chose.
A moins d'imaginer une présidence collégiale (pour l'instant en devenir) en train de chercher un tel surdoué pour lui faire accomplir des taches.