Daniel Ancel et ses amis sont là au petit déjeuner. Leur périple à Porto et Matosinhos, chez Louis, au B.Flat, s’est bien passé. Sont sur le départ. La tournée du Palace ARFI va les amener à Santiago de Compostelle, Bilbao et mardi Zaragoza.
Jose Nobre appelle à 11h et nous dit d’être à 14h30 à l’Hôtel pour le départ à Porto avec Kenny Barron et Mino Cinelu. Cap à la Fondacion pour l’Art Contemporain. Une idée d’Yvo Martins.
En attendant nos cal anar minjar. Sera chez Batiste en compagnie d’Alex Duthil et de sa Dona, i devèm tastar son fantastique vinho verde dont son especial « Espedal ». Fabulos rosé de derrière les tonneaux. Sera beignets de colin en entrée et en suivant, son extraordinaire canard cuit, mitonné à la Guinness et accompagné des traditionnels haricots rouges, feijoada de première classe… Coma en Provença finissons le repas avec les Treize Desserts. Et toujours ces excellents cafés. Sèm prètes pour le raid à Porto.
Créée en 1989, la Fundação de Serralves se trouve à proximité d’une des plus grandes artères de la ville. Avenida da Boavista. Établie dans un grand parc paysager de 18 hectares, se compose de deux bâtiments. La Casa de Serralves, abrite le siège de la Fondação. Construit en 1930 il affiche un style intérieure Art Déco que l’on doit à différents architectes français dont Lalique. Salle d’expositions temporaires. Les marbres de Serralves sont en joy. Mystique mi-raisin avec gold, lune, quartier, boules généalogiques, trône, sièges, modules blancs sur fond blanc et lumière blanche.
Le second abrite leMuseu de Arte Camporânea. Là sont présentées les collections qui couvrent tous les styles artistiques explorés depuis 1960. Ici patrouillent des œuvres des Joseph Beuys, d’Andy Warhol... Y sont également organisées des exhibitions d’artistes avant-gardistes ainsi que des spectacles de danse ou de musique. Nous rencontrons « The palace of perfect » de James Lee Byars. Un des grands leaders de la tribu Fluxus. Stèle en béton cellulaire vibré. Du solide !!! La boutique des publications est un piège à bonheur.
18h. Autoroute cap à Guimarães. José passe ses appels téléphoniques et nous sert quelques tirades d’humour courtois au piment. Deux heures plus loin arrivons à l’Hôtel Don Pedro Fundator. Repas au Penthouse. La voiture officielle vient nous chercher pour le concert.
L’amphi est plein quand Jon Jang (pianiste, compositeur, chef d'orchestre) et ses comparses s’installent et installent leur histoire de friction d’idiomes sur un tapis chauffé au jazz. Musique à tous les étages et sous toutes les latitudes. Révolution à Tiananmen et méditation with les affres de Mingus. Avec dans le rôle de Mamacita, Jiebing Chen et son Erhu, viole chinoise à deux cordes. Trad en vie de freesong. James Newton est géant. Sa flute enchante, en cause. John Purcell déchire au soprano. Santi Debriano basse swing sa Grand-mère. Eddie Marshall fait la loi à ses drums. Les us ! Tout ça roule sans problème. Un triomphe.
Alors ? Gare au virus world. Classique je sais, mais on en est là ! Vesi pas, n’entends pas de perturbateur dans ce sextet. Peut-être Jiebing Chen...
- Arrête ! C’est plein de musiques.
Alex est aux anges. Les papis sourient et font leur tchache d’après.
- Vous venez au Convivio ?
- Non, ça fait deux jours qu’on y va et...
Ditram a l’ostal. De tot biais es lo cap d’an de Raoul Bernardo. Journaliste à l’Expresso, il arrose ses 59 piges. Antonio Curvelo et Rui Noves sont là aussi pour la sortida d’« El Popol de Jazz », la revista de José Duarte. Alors nous faisons sauter les bouchons et parlons de Toulouse, de jazz...
Billet de blog 10 décembre 2015
Gare au virus world
Le second abrite le Museu de Arte Camporânea. Là sont présentées les collections qui couvrent tous les styles artistiques explorés depuis 1960. Ici patrouillent des œuvres des Joseph Beuys, d’Andy Warhol... Y sont également organisées des exhibitions d’artistes avant-gardistes ainsi que des spectacles de danse ou de musique.
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