On pourrait évoquer :
- les prises de risques inouïs en matière de santé publique, vis-à-vis des réfugiés, et aussi de la population - virus et autres microbes ne demandant pas la carte d'identité pour se propager,
De très lourdes responsabilités en matière d'éducation morale et civique des enfants, des jeunes, de santé mentale des enseignants, des soignants, des travailleurs sociaux... Quand les pratiques de soins, d'action éducative vis-à-vis des jeunes et des familles... sont prises à rebours par des consignes venant '"d'en haut". Quand on peut parler de souffrance au travail pour tous les professionnels concernés... Quand, de plus, faire violence à des êtres humains, de plus en détresse, ne peut qu'inciter à la violence vis-à-vis des autres et de soi-même.
Quelles mesures prises pour tenter de supprimer ce qui génère ces migrations : guerres, misère, famines, mortalité infantile, catastrophes climatiques...Quand il est vrai la vente d'armes est commerce...
Ne ferait-on mieux d'agir pour limiter les causes, bien sûr, mais aussi les difficultés de ces migrations - en oeuvrant pour la paix, les conditions d'un retour au pays, pour l'écologie - environnementale et sociale - facteur de libération, la culture, indispensable à la responsabilisation des populations, les aides et conditions de formation et auto-formations, de prises en charge autonomes et créatrices...(ce qui avait initialement été visé à GrandeSynthe)...
Les migrations vont se démultiplier avec les bouleversements climatiques ; l'urgence des mesures à prendre s'accentue chaque jour... Les scientifiques sont de plus en plus inquiets, et leur champ d'intervention se diversifie et s'élargit sans cesse, comme avec l'entrée en scène de ces virologues soulignant les risques d'épidémies engendrées par la fonte du Permafrost...
L'heure est à la prévision, à la prévention, aux solidarités, à la confiance en l'initiative populaire - à l'opposé de ce qui se passe avec le peuple grec...- et ce, au niveau planétaire, en un contexte d'extrême-urgence - l'heure est à l'entraide, à l'auto-organisation, et non à la maltraitance - physique et morale - des victimes, et de ceux qu'on oblige à les maltraiter...
Il y va de la responsabilité de chacun, une responsabilité si lourde qu'elle ne peut guère se déléguer...