La CFE-CGC de Schlumberger (services parapétroliers, présente dans plus de 100 pays, 100.000 salariés
dont 3 000 en France répartis sur les sites de La Défense, Paris, Clamart, Melun, Montpellier et Pau) est
représentative à 100% dans les sociétés SCHLUMBERGER STS (services techniques) et
SCHLUMBERGER SPS (services pétroliers).
Depuis 2015, cinq plans sociaux se sont succédés et ont touché l’ensemble des sites français du groupe
(centres de recherche, de production, support, formation, siège, etc.). 1 000 postes au total auront été
supprimés sur deux ans.
En mai 2017, la direction de Schlumberger annonçait une réorganisation mondiale du groupe et en dehors
de tout contexte légal, entamait un processus de transferts de salariés vers des postes à l’international.
Depuis le mois de mai 2017, des dizaines de transferts ont eu lieu.
En réaction à ces transferts, les élus CFE-CGC du CE de Schlumberger, qui n’ont jamais été consultés par
la direction, ont engagé une action judiciaire en référé devant le TGI de Nanterre.
Sous la menace d’une sanction judiciaire, et sans attendre le délibéré du TGI de Nanterre prévu le 27
septembre, la direction de Schlumberger a finalement confirmé l’ouverture d’un projet de réorganisation PSE
sans y inviter la CFE-CGC pourtant représentative. Alertée, l’inspection du travail des Hauts-de-Seine a
finalement confirmé que la CFE-CGC peut négocier et signer seule un accord majoritaire valant PSE.
Cette décision fera date dans l’histoire de la CFE-CGC.
Aujourd’hui, la CFE-CGC de Schlumberger se félicite que la direction ait accepté d’ouvrir les négociations
pour passer du bras de fer à l’échange constructif !
Billet de blog 27 septembre 2017
La CFE-CGC de Schlumberger engage un bras de fer avec la direction !
Depuis 2015, cinq plans sociaux se sont succédés. 1 000 postes au total auront été supprimés sur deux ans.
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