À n'en pas douter, ce coup de maître de Mélenchon, a été préparé de longue main. Bien conscient que si son score à la présidentielle l'avait projeté au second tour, sa seule chance de pouvoir accéder à l'Élysée aurait été de compter sur les abstentionnistes. Car au sein des formations de "gauche", hormis le PCF, l'opportunisme de confort l'aurait en grande partie emporté sur les résidus de convictions de gauche et le vote Macron aurait été de mise.
Démonstration en a d'ailleurs été faite lors du scrutin du premier tour. Aucune de ces formations de "gauche" PCF compris, ne s'est embarrassé de scrupules à laisser l'extrême droite accéder au second tour de cette présidentielle. Préférant spéculer sur les capacités de Macron à l'évincer du trône. Je ne rappellerai pas ici le mot d'ordre réactionnaire de la fin des années 30... Mais tout de même, la conscience de gauche n'a pas coûtée cher le 10 avril dernier.
Heureusement qu'une partie de l'électorat populaire de Gauche, lui, ne s'en ai pas laissé conter et il a su voter en son âme et conscience, pour tenter de mettre en échec la prophétie autoréalisatrice du duel final.
Pour avoir entendu les itw ce matin, de Roussel, Bayou, Aubry et Bompard, il est dès lors fort probable que le processus d'Union Populaire, mis en œuvre pour la présidentielle, s'étende aux législatives en s'enrichissant de ces forces politiques de gauche. Avec, souhaitons le, une détermination sans faille à remporter le scrutin de juin prochain. N'en déplaise aux auto-contenteurs claviéristes du Club et d'ailleurs.
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