Si Taha Bouhafs a bien fait l'objet d'une condamnation (dont il a fait appel) c'est pour :"Injure publique en raison de l'origine" et non pour "Incitation à la haine" comme l'a affirmé Elisabeth Martichoux, qui a consacré 1/4 de son interview d'Adrien Quatennens, sur ce sujet !
Ces comportements discriminatoires, établissant un 2 poids, 2 mesures, à l'égard des personnes issues des quartiers populaires et plus particulièrement, lorsque leurs patronymes sont de consonance magrébine, n'est certes pas nouveau. Ça n'en n'est pas moins insupportable ! L'empire médiatique des possédants (mais pas que...) s'en donne à cœur joie, sur le cas de Taha Bouhafs. Surtout depuis qu'il est question qu'il soit investit par l'Union Populaire, avec toutes les chances d'être élu aux prochaines législatives.
Le choix sémantique d'Élisabeth Martichoux n'est pas que le fruit de son ignorance crasse. "Incitation à la haine" est un remarquable retournement de stigmate, s'agissant de qualifier une décision de justice, qui d'ordinaire est plutôt prononcée à l'encontre de celles et ceux qui s'en prennent aux "noirs et aux arabes".
En cette Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, Mme Martichoux n'a pas fait honneur à la profession...
Affirmation mensongère de Mme Martichoux ICI
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