Bleu - Blanc - Brun !
Alors que la distribution des postes à l'Assemblée Nationale va bon train en direction du Ramassis National. Comme en témoigne l'attribution d'un fauteuil à la CJR pour le député Bruno Bilde et la nomination par Yaël Braun-Pivet de Caroline Colombier à la Délégation Parlementaire au Renseignement...
Qu'on se le dise, la classe dirigeante saura toujours se tourner à l'extrême droite quand il s'agira de se maintenir au pouvoir et sauvegarder ses intérêts. N'y voyez rien d'idéologique "le fascisme, c'est mal".
Oui enfin, c'est mal, d'accord mais seulement jusqu'à ce qu'il devienne souhaitable, voire nécessaire...
Et nous y sommes. La nécessité est là. Alors que les hors-d’œuvre du quinquennat Renaissance, ne sont même pas encore sur la table. Tout juste une bolée de coquilles de pistaches, balancées à la gueule des sans-dents, pour tenir jusqu'à noël. A la rentrée de septembre, fort d'avoir réussi à entériner une coupe sombre dans le pouvoir d'achat des plus modestes, le gouvernement lancera une nouvelle réforme de l'Assurance Chômage. Et comme ça risque de piquer un peu, le violeur "présumé" de la place Beauvau, organisera dans le même temps, une grande concertation nationale sur... l'immigration, évidemment !
A coup sûr, cette concertation débouchera sur un projet de loi, qui imposera un égal traitement des réfugiés érythréens, yéménites... sur le modèle de celui mis en œuvre pour les ukrainiens. Histoire de mettre un terme à ce qui pourrait s'apparenter à une forme d'apartheid, fondé sur l'origine ethnique des demandeurs d'asile.
Mais non, je rigole ! Ce sera une leçon donnée à la mollesse de l'extrême droite sur le sujet.
Bon, en attendant, la classe politico-médiatique et intellectuelle, tente de préparer le terrain en s'occupant de repeindre en antisémites tout ou partie de la Nupes, avec une prédilection sur la FI, comme d'hab... Ça ne mange pas de pain et si ça peut jeter un voile sur les affinités Maurrassiennes et Pétainistes du poudré de l’Élysée, c'est toujours ça de pris.
Le tout, sous les applaudissements nourris, d'une extrême droite ravie de se voire délestée d'un si pesant fardeau.
Le contexte est suffoquant tous azimuts de résurgences nauséabondes, sans qu'un soupçon de prise de conscience collective, n'émerge au sein de la gauche intellectuelle au sens large. Ce n'est pourtant pas comme si nous ne disposions pas d'un arsenal constitué de tonnes d'études pluridisciplinaires, décortiquant les processus ayant engendrés la première et surtout la seconde guerre mondiale. Seulement voilà, d'autres affects semblent animer nos "intellos" sur coussins d'air vicié.
Le 1er avril dernier, un "banni" s'exprimait ainsi :
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