Oui, l'embarras car les données officielles disponibles, ne parviennent pas toujours à éclairer le récit politique et médiatique qui est fait sur ce sujet. Dans nos contrées, les excès de températures, dans un sens ou dans l'autre, ne font pas bon ménage avec la bonne santé, particulièrement chez les personnes les plus vulnérables. Heureusement, sont désormais mises en œuvre des campagnes de prévention pour en atténuer les risques et la mortalité. La canicule de 2003 et ses 15 à 20 000 morts, aura suffisamment marquée les esprits pour que la prévention prennent sa place en amont de ces phénomènes météo extrêmes.
La Covid a cependant quelque peu bousculer la perception des phénomènes de basses températures, surtout du point de vue statistique. Et ce n'est pas un petit problème, principalement pour celles et ceux qui aimeraient faire une corrélation entre les données officielles disponibles et les discours de nos autorités politiques et sanitaires. Car dans l'état actuel des choses, un phénomène reste à expliciter : où sont passés les cohortes "habituelles" de décès dues aux cancers, infarctus et AVC, pendant les pics de mortalité attribués à la Covid ? Mais bon, sans doute faut-il plus de temps à nos autorités pour rendre publique les données qui permettraient de redonner de la cohérence entre les chiffres et les annonces.
Quoi qu'il en soit et c'est là l'objet initial de ce billet, pourquoi donc cette "nouvelle vague" qui s'amorce provoque-t-elle de si fortes réactions, contrairement à celles qui l'ont précédées en mars, juin et octobre dernier ? Comme le montre le graphique daté du jour, quelle peut bien être la raison qui motive plus d'inquiétude que les précédentes (pourtant bien plus prononcées) sinon la crainte de voir s'installer un hiver rigoureux ? Force est de reconnaître que ça tombe plutôt mal en cette période de pénurie énergétique...
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