Le député Insoumis invité à répondre de ses "bordelisations" parlementaires, aura été bien reçu ! Un Bruno Duvic en contradicteur porte-parole du gouvernement et un subtil filtrage des appels d'auditeurs.
3 appels sélectionnés durant les 15 minutes d'interview : 3 auditeurs hostiles à Louis Boyard, dont un, Samuel, présenté comme étudiant à Nanterre, qui se révèle être Macroniste, favorable à la réforme des retraites et qui a pu dérouler pendant 1'20, allant jusqu'à prétendre que les étudiants "d'extrême gauche" qu'il fréquente à Nanterre s'adonnent à la "surconsommation" (Sic!) et que ça lui donne envie de vomir, tant leur comportement lui parait hypocrite du point de vue de l'écologie... Fallait le trouver celui-là !
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En parlant de filtrage d'appels d'auditeurs, la matinale de ce même jeudi, recevait la députée Le Pen et bien figurez-vous, que sur les 2 appels sélectionnés : Bingo ! 2 électeurs du RN, qui n'ont pas, les bienheureux, manqué d'encourager leur championne... Mais la tartufferie de cette interview ne se limitera pas à ça.
Dès le début de l'entretien, Demorand aborde la journée du 08 mars et interroge la députée sur les propos de Macron évoquant le possible accueil au Panthéon de Gisèle Halimi. Le Pen s'insurge, elle y est totalement hostile du fait du soutien de l'avocate féministe aux "terroristes du FLN" en Algérie. Motus de Demorand qui enchaîne avec l'introduction dans la constitution du droit à l'avortement. La députée ne voit pas à quoi cela pourrait servir, affirmant sans rire, qu'aujourd'hui la question ne fait plus débat, plus personne selon elle, ne propose de remettre ce droit en question... Re Motus de Demorand, se sentant sans doute illégitime à rappeler la marotte de son invitée, au sujet des "avortements de confort".
Ces silences assourdissants, qui sont parfois bien pires que les propos qu'ils couvrent.