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E-librairie: Apple nie toute manipulationNouveau

  • Home ECONOMIE Flash Eco
    • Par Le Figaro.fr avec AFP
    • Mis à jourle 04/06/2013 à 11:20
    • Publiéle 04/06/2013 à 11:11

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Le groupe informatique Apple a nié lundi devant la justice américaine avoir été le chef d'orchestre d'une entente avec de grandes maisons d'édition pour relever les prix des livres électroniques, ce dont l'accuse le gouvernement américain.

Apple a lancé sa tablette informatique iPad au printemps 2010 et "ce jour là les prix de la plupart des livres électroniques ont monté de plus de 15%", a résumé, graphique à l'appui, un avocat du département de la Justice, Lawrence Buterman, au premier jour du procès à New York. Il a décrit "un schéma coordonné organisé par Apple", qui a "sciemment et intentionnellement aidé" les éditeurs à relever les prix.

Apple était seul à répondre devant la juge Denise Cote dans une salle comble du tribunal, où certains des nombreux avocats ont eu du mal à trouver un siège. Les cinq éditeurs impliqués ont soldé l'affaire à l'amiable. Les sociétés française Hachette, américaines HarperCollins (groupe News Corp) et Simon and Schuster (CBS), britannique Penguin (Pearson) et une filiale de l'allemand Bertelsmann, Macmillan, seront seulement entendus comme témoins.

"Apple devrait être applaudi, pas condamné"

Pour Orin Snyder, avocat d'Apple, "Apple ne s'est pas entendu, individuellement ou collectivement, avec les éditeurs pour augmenter les prix". "Tout ce qu'Apple a fait, c'est d'ouvrir une librairie (en ligne) d'une manière lui permettant d'être compétitif et qui soit sensée sur le plan économique", a-t-il argumenté lors d'une présentation d'environ deux heures et demie. "Apple devrait être applaudi, pas condamné", a-t-il estimé, relevant qu'il serait inédit de condamner un nouvel entrant sur un marché récent et dominé par un gros acteur.

Apple affirme avoir amélioré la concurrence face au distributeur en ligne Amazon, omniprésent jusqu'alors avec sa liseuse Kindle lancée en 2007. D'après le gouvernement, les éditeurs jugeaient trop bas le prix de 9,99 dollars fixé par Amazon pour les nouveautés et les best-sellers, et l'entente a permis de le relever entre 12,99 et 14,99 dollars. La défense affirme au contraire que les prix moyens pour tout le marché "ont baissé".

Pour M. Buterman, l'objectif était d'obtenir "des changements dans l'ensemble du secteur des livres électroniques". Les détaillants comme Amazon payaient jusqu'alors un prix de gros aux éditeurs et choisissaient librement celui de revente au détail. En coordination avec Apple, les éditeurs ont tous en même temps décidé de fixer les prix eux-mêmes et de reverser une commission aux revendeurs, de 30% dans le cas d'Apple.

La biographie de Steve Jobs citée au tribunal

Le premier témoin entendu lundi était l'avocat d'Apple, Kevin Saul, qui a contribué à la rédaction des contrats du groupe avec les éditeurs. Une des clauses a, selon l'accusation, forcé les éditeurs à imposer le même modèle de distribution à Amazon que celui décidé avec Apple. M. Buterman a décrit une entente orchestrée par Eddy Cue, dirigeant en charge des contenus chez Apple, par courriel, téléphone, et lors de rencontres à New York avec les patrons des éditeurs, mais avec des compte-rendus très réguliers au patron de l'époque d'Apple, Steve Jobs.

M. Snyder a toutefois accusé le gouvernement de citer de manière "sélective" et "hors contexte" M. Jobs, en particulier un extrait d'une biographie où il décrit un nouveau modèle de distribution "où oui, le consommateur paye un peu plus" utilisé comme une preuve qu'Apple savait que les prix augmenteraient. L'intéressé est décédé, et son successeur Tim Cook ne doit pas témoigner. M. Cue sera appelé à la barre le 13 juin. Les audiences doivent durer au total trois semaines, avec des plaidoiries finales le 20 juin.

LIRE AUSSI:
» Amazon bouscule l'industrie de l'édition avec sa liseuse
» Bruxelles enquête sur les pratiques commerciales d'Apple

Le Figaro.fr avec AFP

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