Situation de crise chez les géants américains de l'Internet. Depuis vendredi, neuf des plus grands noms du secteur, parmi lesquels Google, Yahoo!, Microsoft, Apple, AOL et YouTube, se débattent face à des accusations d'espionnage. À la suite de la parution de deux enquêtes simultanées dans le Guardian et le Washington Post, ces sociétés sont soupçonnées d'avoir ouvert leurs serveurs informatiques à la National Security Agency (NSA), l'une des principales agences américaines de renseignement, facilitant la surveillance d'emails, de conversations instantanées et de données stockées par des millions d'internautes dans le monde.
Chacune à leur tour, les sociétés concernées ont fermement rejeté ces accusations. Leurs PDG - Mark Zuckerberg pour Facebook, Larry Page pour Google - ou leurs responsables juridiques ont personnellement contesté les informations des deux quotidiens. Avec à chaque fois des arguments similaires, comme l'a relevé le site Buzzfeed. D'abord, aucun d'entre eux ne connaissait ce programme de renseignement, dont le nom de code est «Prism». Ensuite, tous nient avoir mis en place sur leurs serveurs une «porte dérobée», un accès privilégié permettant aux renseignements américains de piocher des informations selon leur bon vouloir. Enfin et surtout, ils assurent se conformer scrupuleusement à la loi américaine.
Surveillance à l'étranger
Ces dénégations en bloc n'ont pas permis de lever tous les soupçons sur la collaboration entre les géants du Web et la NSA. Et pour cause: le programme «Prism» est une réalité. Le président américain, Barack Obama, et le directeur du renseignement, James Clapper, l'ont eux-mêmes reconnu, tout en insistant sur les «nombreuses inexactitudes» des informations publiées par la presse. Samedi soir, la NSA a demandé au ministre américain de la Justice, Eric Holder, d'ouvrir une enquête pénale sur l'origine des fuites. Dimanche soir, le Guardian a révélé que l'auteur des révélations était un ancien technicien de la CIA de 29 ans . «Je n'ai pas l'intention de me cacher, car je n'ai rien fait de mal», dit-il.
Selon ces explications officielles, le programme «Prism» est encadré par le Foreign Intelligence Surveillance Act (loi pour la surveillance et le renseignement à l'étranger, ou Fisa), un texte de 1978, étendu il y a six ans, qui permet la surveillance de communications passées par les étrangers, rappelle CNET. «Cela ne s'applique pas aux citoyens américains», a assuré Barack Obama. Un Français qui envoie des messages sur Gmail est en revanche susceptible d'être concerné. «Les fournisseurs de services donnent des informations au gouvernement quand ils y sont contraints par une décision de justice», a précisé James Clapper, ajoutant que la surveillance n'était activée que «s'il existe un intérêt approprié et documenté». La surveillance doit être autorisée par un tribunal, le Foreign Intelligence Surveillance Act Court.
Comment expliquer dans ce cas les démentis des groupes internet? Ils n'ont pas menti, mais ont joué sur les mots, explique un spécialiste des questions de vie privée, qui a analysé la réponse de Yahoo!. Comme l'avance le magazine The Week, Facebook peut devoir se conformer à une décision de justice, en permettant à la NSA de suivre les agissements d'une cinquantaine de comptes suspects ouverts au Pakistan, sans avoir techniquement à lui ouvrir l'ensemble de ses serveurs.
On se demande bien pourquoi ces directeurs veulent cacher le fait qu'ils obéissent à la loi américaine, à moins que cette même loi leur inderdit de le dire ou encore afin de ne pas trop ternir l'image de mondialiste bien-pensant droit-de-l'hommiste qu'ils veulent souvent se donner dans les grandes occasions.
Les USA sont le plus grand nid mondial d'espion, tout le monde le sait. Hillary Clinton avait demandé à ses ambassadeurs d'espioner personnellement leurs contacts en France et ailleurs. Ceux qui osent dévoiler la chose sont passibles des pires condamnations comme Assange qui est en prison à vie en Angleterre ou le pauvre soldat dont on a oublié le nom et qui a divulgué quelques CD sur les agissements de l'armée d'occupation en Afghanistan.
Insistez auprès de votre député pour que la France déclare ces pratiques illégales, et mette en prison les responsables qui auraient commis ces délits vis-à-vis de citoyens Français et Européens. Il ne faut pas que seuls les "whistleblowers" encourrent une peine de prison.
Cela fait très longtemps que cette "rumeur" trainait sur le net, relayée autant par les anonymous que les gros forums de geeks et de développeurs. Il est trop tôt pour savoir de quoi il en retourne (informations encore contradictoires) mais si cela s'avérait vrai ce serait le plus gros scandale mondiale depuis des décennies.
Dire que des responsables informatiques d'entreprises françaises importantes utilisent par paresse et incompétence le cloud américain, en livrant directement tous leurs secrets ! Il y a pourtant des hébergeurs français sérieux vers lesquels ils devraient se tourner.
Historiquement Internet a été développé par l'armée américaine à des fins d'espionnage. De nos jours Internet est utilisé par tous les pays pour espionner. Une attitude saine consiste à se dire que "mettre quelque chose sur Internet revient à l'étaler sur la place publique". Espionnez-moi ça ne me pose aucun problème, mes données sensibles sont dans ma tête.
C'est extrêmement préoccupant et cela n'encourage pas à dire ce qu'on pense, ni aux amis, ni à d'autres. Qu'il y ait des investigations pour prévenir le terrorisme, oui, mais pour les citoyens dans leur grande majorité, non! C'est aux pouvoirs publics de nous protéger!
le seul moyens pour ne pas se faire espionner par les états et installer le navigateur Thor et le pare feux peerblock. la police est les service secret déteste le pare feux peerblock.