Jacques Puyo (avatar)

Jacques Puyo

Apprenti retraité

Abonné·e de Mediapart

39 Billets

0 Édition

Billet de blog 17 avril 2020

Jacques Puyo (avatar)

Jacques Puyo

Apprenti retraité

Abonné·e de Mediapart

Souhir

Quand on ouvre un pot de confiture On met le doigt dedans ...

Jacques Puyo (avatar)

Jacques Puyo

Apprenti retraité

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.


Quand on ouvre un pot de confiture
On met le doigt dedans
Et goulument on se rassure
De tout c’qu’il y a dedans

Quand les fruits de passion sont mûrs, on a le sentiment
Qu’il faudrait à cette verdure, de l’assaisonnement
Mais à sa vitesse, Dame Nature, tout doucement
Fait naitre fruits de plus en plus sûrs, passionnément

Avec mes soupirs et mes leurres, à l’envers du serment
Nait en moi le désir à mes heures, d’être ton amant
J’aimerais être égal à moi-même, je ne suis pas constant
Entassé, disant des je t’aime, je sen mon coeur aimant

Attiré par tes pôles, quand il fait mauvais temps
Mes rêves se jouxtent à ton épaule, comme un aimant
Du sang courant de nos veines, aux coeurs de tes enfants
Chaviré par tes je t’aime, je sens mon coeur aimant

Quand j’ouvre un pot de confiture, je met le doigt dedans
Et goulument, je me rassure, de tout c’qu’il y a dedans

Notre amour, certes, est éphémère, nous avons tout le temps
Et l’amour avec toi je veux le faire, jusqu’aux pieds devant
Avec toi je veux sucrer mes fraises, sans viagra, sans adjuvant
Et près de toi je veux mourir à mon aise, car même sans les dents

Quand j’ouvre un pot de confiture, je met le doigt dedans
Et goulument, je me rassure, de tout ce que tu mets dedans
Pour moi

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.