Eclatante et terne, comme une fleur d'oranger
Qui n'a jamais péché
Des années a sommeiller, a servir tes aimés
Laissant fuir ta liberté
Mais sans paire, tu es moitié
Seule pour le meilleur, esseulée pour le pire
Douleur, chaque que tu respires
Ménageant, la chair et les sous
Grignotant ta vie amère par petits bouts
Et malgré ta foi, tu t'es condamnée
Doutant de tes prières
Jusqu'au bout de cette lanière à ton cou
P'tite fleur d'oranger, dans mon rêve éveillé
Une mère par-dessus tout
P'tite fleur d'oranger
Et dis à celui d'a côté, en lui pardonnant tout
Que lui aussi, il est aimé
Que j'aime penser à vous