Toutes les mamies, tous les papys
Nous font croire que de leur vie, ils en sont à l'hiver
Toutes les mamies, tous les papys
Ce dont ils sont si fiers
C'est de leurs tout petits qu'ils soient pairs ou impairs
Toutes les mamies, tous les papys
Ont si peur de l'oubli qu'ils sont parfois sévères
« Pour nos progénitures, être sucre ou amer ? »
Se disent les mamies, les papys
Joueurs sans en avoir l'air
Toutes les mamies, tous les papys
Ont les yeux de l'âge mûr, mais parfois tête en l'air
Toutes les mamies, tous les papys
Ont si peur de rien faire
Qu'ils font tout ce que le père n'laisse pas faire à la mère
Toutes les mamies, tous les papys
Ont du savoir y faire
Pour faire craquer les petits
Les soeurs comme les frères
Qui de leurs yeux éblouis, voient leur grand-père faire
Avec un peu de malice, les yeux doux à grand-mère
Toutes les mamies, tous les papys
Rêvent à des familles unies
Faites de soeurs, de mères, de grand-mères
Que toutes les guerres soient finies
Les guerres de grand-pères, de pères et frères
Toutes les mamies, tous les papys
Quoi qu'ils aient bien pu faire
Toutes les mamies, tous les papys
C'est à nous d'en faire des dieux, des déesses aussi, sur la terre ou en l'air
Pour que les mamies, les papys ne soient pas solitaires
Entre soeurs entre frères, il faut s'aider pour en faire
Des dieux, des déesses aussi sur la terre ou en l'air