LE PETIT GARCON ET LE CLOCHARD…
Il y a bien longtemps de cela, dans un temps où les hommes, "les grands comme disaient les enfants" après un terrible désastre qui avait ensanglanté l'Europe entière, France comprise, les "hommes" avaient retrouvés un peu d'humanité, de "conscience", de générosité, ils disaient avec la plus grande des certitudes, et sincérité, "plus jamais ça" !!
Mais pas certains de leurs enfants, ceux dont les parents sont restés planqués, ou ont collaborés, et qui n'avaient guère souffert de faim dans ce désastre planétaire, et qui se sont toujours conduits de tout temps comme des sauvageons sans cœurs et sans pitiés voulant ainsi "singer, imiter" leurs aînés, leurs parents devenant par "mimétisme" à leur tour les prochains prédateurs, destructeurs, et dictateurs de la planète !
Et bien voilà, aujourd'hui ils ont grandis et appris, les "destructeurs nouveaux sont arrivés", rien à voir avec le beaujolais nouveau au gout de violette, non eux ils ont le gout de sang, de la misère, de désastres nouveaux, les va t'en guerre à la Sarko qui aurait envoyé s'il avait été président des soldats au casse pipe en Irak (combien de vies perdues pour rien, et sauvées par Chirac...) pour faire plaisir à la "Bretzel"comme il la fait en Afganistan pour faire plaisir à Obama, (10 morts en ouverture, et il se marre à leurs obsèques devant les familles effondrées de chagrin, l'ignoble !)
Les profiteurs en tout genres, les tapis voleurs et Cie, les énarques, les fils de, les, "Monsieur de dessus le panier de crabes", la "cerise" sur le chateau, ils sont tous la pour nous plumer, pour nous tondre la laine sur le dos, pour fouiller dans nos poches, irons-ils jusque dans nos chiottes ? Oui car ils aiment le gout de la merde, ils la sèment avec délectation, avec mépris, ils aiment notre merde qui est leurs nourritures quotidienne, foutre la merde chez les pauvres gens !
Mais un jour ce serons nous qui leur feront manger leurs merde, et elle aura, nous leur assurons, un vraie gout de merde....
IL ÉTAIT UNE FOI, UN ENFANT PAS TOUT A FAIT COMME LES AUTRES…
Un petit garçon de 8 ans à peine, qui fréquentait l'école primaire de son quartier, assidûment, il était bon élève, pas le premier de la classe, toutefois ses instituteurs étaient contents de lui. Dans la classe il était souvent un peu dans la lune, distrait, il écoutait l'été les oiseaux chanter par la fenêtre ouverte de la classe, mais toujours appliqué à ses cours et à l'écoute de l'instituteur. Quelquefois plaisantin avec les autres enfants qui le taquinait,ou qu'il taquinait aussi gentiment, l'instituteur était un brave homme, un coup de règle sur son bureau et tout rentrait dans l'ordre. Il y avait aussi des enfants, des garnements plus turbulents que les autres, qui se retrouvaient dans le bureau du directeur après avoir mis des billes en pierre dans le poêle à charbon, lesquelles pierres au bout d'un moment, surchauffées explosaient dans le poêle avec fracas, entrainant toute la classe dans un énorme fou rire !
Ce qui ne faisait guère rire l'instituteur qui suspendait le cours, et s'employait à trouver le coupable de cette explosion dissipatrice au bon fonctionnement de son cours. Alors il passait dans les rangs et demandait aux enfants de vider leurs poches sur leurs pupitres pour découvrir ceux qui avaient des billes dans leurs poches, et le coupable de cette plaisanterie. Le problème était que tous tous les enfants possédaient des billes en pierres, ou en agates, voire des osselets en os ou en acier. Alors le dilemme était simple pour lui, il disait à l'ensemble de la classe, si le coupable ne se dénonce pas "lui-même" vous serez tous punis et aurez tous un cahier de ligne à faire, "je ne jetterais plus des billes en pierre dans le poêle à charbon", c'est clair ! Et je ne veux pas de mouchardages, c'est clair aussi ?
Le silence se faisait pesant dans la classe, les têtes baissées, les regards en coins, car tous les enfants connaissaient le coupable de cette expérience de physique appliquée !
Après un grand moment, l'instituteur se levait de sa chaise, passait dans les rangées en disant, pas très courageux le petit chimiste ! Une expérience physique intéressante, soit mais pas dans la classe, celui qui a fait cela aura toutes ses chances plus tard lorsqu'il sera en classe "secondaire" dans le cours des sciences naturelles ! Je lui prédis un bel avenir de spécialiste en explosifs !
Alors le "coupable" penaud se levait, et avouait, c'est moi m'essieur ! A la bonne heure disait alors l'instituteur, je vais être magnanime pour cet apprenti en expérience de physique naturelle ! Tu me feras 200 lignes, "je m'orienterais vers les sciences naturelles" !...
Rangez vos cartables, et disparaissez de ma vue garnements…
Telle une volée de moineaux, la classe soulagée se vidait dans un énorme brouhaha, jusqu'au lendemain.
A la sortie tout ce petit monde commentait l'évènement dans la rue devant l'école avec force de détails et hilarités.
C'est alors que le petit garçon aperçu sur le trottoir un attroupement compact vociférant autour de ce qui semblait être un évènement fort intéressant. Le petit garçon s'approcha du groupe, et vit l'objet des quolibets cruels de toute cette marmaille, un homme allongé dans la rigole, la tête saignant abondamment, son sang s'écoulant d'importance dans la rigole et rougissant l'eau qui coulait. Le groupe d'enfants le fustigeant de propos méchants, il a bu, il est sou, c'est un clochard, à bas les clochards, (de vrais petits singes répétant mots pour mots ceux entendus chez eux…)
Le petit garçon resta médusé devant autant de méchanceté pour ce pauvre homme, un clochard certes comme on appelle les SDF d'aujourd'hui, sans doute ivre, et sérieusement blessé, mais un être humain tout de même ! Et puis survint un homme "mon instituteur" sortant de l'école et voyant le groupe d'enfants s'approcha, et voyant cet homme ensanglanté dans le caniveau se mit à crier à la ronde, et allant appuyer aux sonnettes des maisons proches, téléphonez vite aux pompiers, il y a un homme blessé dans la rue, il est en grand danger.
Le petit garçon était tétanisé par ce spectacle d'une grande dureté pour lui. Les larmes de la tristesse, de la compassion peu à peu ruisselaient de ses yeux, et inondaient tout son visage. Il éprouvait une très grande tristesse pour cet homme, car il pensait qu'il allait mourir, la dans ce caniveau seul sans famille, sans amis, car comme le disait les autres enfants, il savait bien que c'était un "clochard" un sans famille, un pauvre, un exclu qui dort dans les halls de gare, sous les ponts !
Les pompiers arrivèrent, et sur un brancard emmenèrent ce pauvre homme couvert de sang dans l'ambulance vers l'hôpital. Le petit garçon le cœur gros, le visage couvert des larmes de sang du malheureux, pris bien triste le chemin de la maison de ses parents.
Arrivé à sa maison, sa maman le voyant en pleurs s'inquiéta vivement lui demandant, mais que t'arrive t'il mon garçon, tu t'es fait mal, tu es tombé, déshabille toi fait moi voir ton corps. Le petit garçon avait beau lui dire, c'est rien maman, elle l'inspecta sur tout le corps sans rien remarquer bien sûr. Alors elle lui redemanda mais dit moi pourquoi tu pleures comme cela. Mais le petit garçon, l'image de l'homme en sang imprimée dans sa tête, répendu dans la rigole ne le lâchait pas, c'était son secret. Peut-être se sentait-il honteux d'éprouver autant d'empathie pour cet homme qu'il ne connaissait même pas, pourtant il connaissait bien sa maman, une femme bonne, de cœur, et tellement compréhensive qu'il aurait pu lui raconter son histoire. Mais là, bouleversé par ce qu'il venait de voir, et de vivre, aucun mot ne pouvaient sortir de sa bouche entrechoquée de gros sanglots. Il dit alors à sa maman, je vais dans ma chambre maman, et je n'ai pas faim.
Cet enfant hypersensible avant l'heure découvrait son amour de l'autre, son humanité précoce, l'héritage génétique de ses parents, de sa maman, femme élevée dans l'amour de l'autre, une maman orpheline à l'âge de 4 ans et recueillie par les sœurs Saint Vivent de Paul, et élevée dans la foi, dans le don de soi.
Sa maman discrète ne lui reposa plus la question, mais lui demandait assez régulièrement, s'il n'avait mal nulle part, ce à quoi le petit garçon lui répondait, mais non maman, ne t'inquiète pas je ne me suis pas fait mal. Mais tu as un chagrin puisque tu as beaucoup pleuré…C'est passé maman, ne t'inquiète plus, sinon je te dirais. Mais le petit garçon gardait dans sa mémoire et dans son cœur le souvenir de cet homme couvert de sang emmené par les pompiers vers l'hôpital. Il restait triste se disant que le monde était mal fait, que certains vivaient au chaud et d'autres dans la rue et y mourraient de misère, de froid, de maladie !
Et puis un jour, devenu presque adolescent, il se décida à dévoiler son secret à sa maman…
Sa maman écoutait, les larmes aux yeux contenues lui dit, tu es bon mon garçon, tu as découvert ce jour la, la cruauté de la vie, cela fait mal de voir souffrir les autres, mais il existe de bonnes personnes vois-tu, le monde est en train de se reconstruire après des années de souffrances, les humains ont compris la leçon de ce qu'ils viennent de vivre pendant cette guerre. Demain le monde sera meilleur, les hommes aussi, sois en certain !
Le petit garçon a grandi fort de l'affirmation de sa maman, il a observé le monde grandir avec lui, il est resté le même avec son âme d'enfant, il a passé sa vie à se construire seul, à aider les gens qu'ils trouvaient dans le caniveau, à les soigner à sa façon, avec ses moyens. Il a fait ce que tous humains devraient faire, et il aurait aimé que eux aussi fasse la même chose !
Mais il a pu constater au fil de son temps, que rien a changé, bien au contraire, une grande misère s'est installée peu à peu dans son pays, un égoïsme forcené, le chacun pour soi, le mensonge, le racisme, le rejet de tout ce qui n'est pas conforme à la conformité, la misère, la pauvreté, dont tout le monde ou presque se désintéressent, les SDF mourant de froid, de faim, de maladies dans les rues des villes, gazés pour les faire fuir et les rejeter hors des villes comme des rats infectés, la censure, la cupidité, l’appât du gain par tous les moyens, le mépris ignoble des dirigeants pour le peuple, "ceux d'en bas" comme disait un certain politique publicitaire en lessive qui lave plus blanc que blanc, (comme disait ce cher Coluche), ce marchand de lessive qui se prenait pour un surhomme, un demi Dieu de la politique, un certain premier ministre truffé d'hémorroïdes et de goutte d'avoir trop "bouffé" le pain des Français d'en bas…
Le petit garçon est devenu vieux, mais il pleure encore et toujours devant la misère du monde, désabusé de toutes ces "saletés" qu'il lit dans la presse ou ailleurs, il lui tarde de traverser le rideau blanc, celui qui nous emmène au pays du sommeil éternel, et de la tranquillité, car il sait à présent que les humains sont les pires, les plus horribles prédateurs pour cette planète, (hormis les catastrophes naturelles qui sont la vie propre de la terre) et que rien ne changera, souhaitant secrètement, que ce qui auraient pu être un merveilleux paradis pour tous, deviennent un véritable enfer pour ceux qui nous l'on mise dans cet état, leurs galères éternelles, les autres, ceux d'en bas, sont déjà en enfer, alors…
Pour qu'enfin cette terre si hospitalière, si belle pendant des centaines de milliers d'années, avant que nous pointions le bout du nez, nous les singes descendus des arbres, puisse avec le monde animal seul propriétaire légitime de ce lieu sacré, béni, par tous les Dieux de l'Univers, se refaire une vraie santé, sans les humains, et pour des millénaires !!
La planète terre n'a pas besoin de nous pour exister, elle existe depuis des milliards d'années, alors…
Mais nous oui, avions bien besoin d'elle !
Trop tard !
Et oui, en à peine 100 ans ils l'ont "saccagée" méprisée, polluée, souillée avec toute leurs merdes industrielles, à leur seul profit et de leurs riches actionnaires qui spéculent sur la sueur des travailleurs, des nantis, des voyous qui ne respectent rien, même pas leurs enfants à qui ils vont laisser une poubelle pleine d'ordures polluées à la dioxine, aux déchets radioactifs. Mais ils s'en tapent, ils nous volent nos retraites méritées, mais ils roulent Porsche Cayenne, voitures et yachts de luxe avec robinetteries en or, jets privés, îles privées dans des paradis fiscaux, dans des maisons aux luxes tapageurs dans lesquelles ils ne séjournent presque jamais, à part pour des parties fines entre "initiés", possèdent des hôtels particuliers dans les quartiers chics de Paris, payés avec l'argent des commissions occultes, et tout cela avec la sueur, la souffrance des damnés du travail sous payé, dans leurs usines à péter plus haut que leurs petits culs !
Le petit garçon au cœur et à l'âme sensible, rêvant d'espoir d'un monde meilleur, est mort de chagrin, le clochard aussi, de misères…
Voici venu le temps du suicide collectif !
AMEN...