JALIL BERRADA

Orthodontiste - Implantologiste - Enseignant

Abonné·e de Mediapart

23 Billets

0 Édition

Billet de blog 6 novembre 2025

JALIL BERRADA

Orthodontiste - Implantologiste - Enseignant

Abonné·e de Mediapart

31 OCTOBRE 2025: LE TOURNANT DIPLOMATIQUE DU SAHARA MAROCAIN

JALIL BERRADA

Orthodontiste - Implantologiste - Enseignant

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans le conflit du Sahara, l’option référendaire appartient désormais à l’histoire.

Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations unies (1997–2006), l’avait jugée inapplicable, une conviction largement partagée par les grands dirigeants de l’instance mondiale, mettant fin à une illusion politique devenue source d’immobilisme.

Fort de son expérience et de sa connaissance intime des rouages onusiens, il avait invité les parties à tourner la page des postures pour formuler des propositions réalistes, susceptibles d’être débattues sous l’égide des Nations unies et du Conseil de sécurité.

Le Maroc, fidèle à sa tradition de responsabilité et de vision, a répondu présent. En 2007, il a présenté une initiative courageuse : le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, une proposition pragmatique, ouverte et porteuse d’avenir.

L’Algérie, pour sa part, a choisi une voie sans issue : celle d’une partition du territoire entre le Royaume du Maroc (Sakia El Hamra) et le Polisario (Oued Eddahab).

Plus récemment encore, elle a réitéré cette proposition auprès de Staffan de Mistura, sans rencontrer la moindre adhésion.

Le 31 octobre 2025, la résolution 2797 du Conseil de sécurité a levé toute ambiguïté : le plan d’autonomie marocain s’impose désormais comme le socle du processus politique.

L’ère du référendum s’est close, tout comme celle de la guerre froide dont elle était le reflet déformé.

Le monde a changé, et avec lui les paradigmes du droit international.

Un nouveau cadre s’affirme aujourd’hui : celui d’une autodétermination repensée, fondée sur une autonomie crédible, réaliste et durable. Ce n’est plus la logique du morcellement qui prévaut, mais celle de la responsabilité et de la stabilité.

Le Maroc, fidèle à sa cohérence historique, écrit ici une nouvelle page de son histoire.

Une page de lucidité et de sérénité, dans la continuité d’une nation qui, depuis des siècles, sait anticiper, s’adapter et avancer sans jamais perdre son cap.

Ignorer cette réalité serait céder à une myopie politique coupable.

Car le Maroc avance, porté par une dynamique d’émergence globale et irréversible.

Et en érigeant le 31 octobre en fête nationale de l’Unité, il scelle symboliquement cette étape majeure : celle de la convergence entre légitimité historique, reconnaissance internationale et cohésion nationale.

À travers la résolution 2797, la communauté internationale acte ce tournant.

Elle reconnaît la voie du réalisme et du dialogue, accompagne le Maroc dans cette trajectoire et contribue à restaurer la dignité de chacun, sans distinction.

Elle confirme enfin qu’ouverture, pragmatisme et lucidité ne sont pas de simples principes diplomatiques, mais les fondations mêmes d’un avenir partagé et durable.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.