Le fait que d’aucuns reprochent à l’État Marocain de ne se soucier guerre du drame palestinien est totalement injuste et inapproprié animé par une ignorance tout azimut.
L’apport réel et sur le terrain du royaume du Maroc dont le Roi préside le Comité Al-Qods à la cause palestinienne est une réalité reconnue par les intéressés eux-mêmes et inscrite à jamais dans le paysage régional.
L’état marocain a toujours mis en garde contre la subtilisation d’une si noble cause pour servir lâchement des agendas étroits et malsains, ce qui est au fond le vrai mal d’un conflit planétaire de plus en plus inextricable.
Or, je trouve confondant d’inepties certaines positions contextuelles fruits du mimétisme ambiant et non de l’objectivité nécessaire à faire prévaloir en pareilles situations aussi désastreuses et sanguinaires soient-elles.
Il faut avoir de la hauteur, être serein et se noyer dans l’humilité avant d’avancer et de disséminer autant de médisances et de calomnies à l’encontre d’un État millénaire avec un ancrage inédit dans l’histoire de l’humanité et une diplomatie si chargée de sens.
Au lieu de débattre et de produire des analyses en se débarrassant de ses œillères comme il se doit on met tout en œuvre pour noircir l’autre, le pointer du doigt imaginant ainsi se mettre en valeur avec des menaces existentielles selon des logiques narcissiques.
Gardez-vous bien, ce n’est pas une opération d’influence que j’entreprends, loin s’en faut.
On n’arrête pas de donner des leçons de justice et de diplomatie alors qu’on aurait soi même à en prendre.
Je ne fais pas de la morale moralisatrice ni d’idéologie étriquée non plus pour expliquer qu’il y’a des bons et des méchants, j’ai le regret d’observer qu’on passe juste notre temps à fabriquer des fictions au lieu de se poser, se documenter, analyser et réfléchir sainement et sereinement à l’avenir d’une cause juste dans un monde féroce où la force fait loi.
Nier le fait que les forces en place et les enjeux stratégiques dans la région ne concernent que deux peuples disposés dos à dos, est une hérésie sans nom où la fable de Jean de La fontaine, le pot de terre et le pot de fer donne le sens au drame humanitaire dont nous sommes tous responsables sur cette terre où le moi est pathétiquement dominant.
En attendant, un peuple crève de faim et vit l’enfer au vu et au su de tous.
Toute ma solidarité avec un peuple qui paye de sa chair l’égocentrisme d’autrui, il a toute ma solidarité et compassion.