Le match très disputé comptant pour la finale de la Coupe arabe 2025, opposant l’équipe marocaine à celle de Jordanie, et qui s’est soldé par un score de trois buts à deux en faveur des Lions de l’Atlas, n’est plus un simple souvenir : il est désormais une page gravée à jamais dans l’histoire du football marocain. Une victoire conquise dans la douleur, avec courage et orgueil, face à une équipe jordanienne redoutable, valeureuse et d’une qualité remarquable.
Une finale hors du temps, marquée par deux remontadas dignes des plus grandes épopées : un scénario renversant, suffocant, presque irréel, qui a fait trembler les cœurs jusqu’à la dernière respiration du match.
Et puis, Hamdallah. Entré pour trente minutes d’éternité. Trente minutes qui ont changé le destin. Deux buts libérateurs, deux coups de tonnerre. Le sceau d’un géant, d’un seigneur du football arabe, d’un joueur d’exception dont la science du jeu n’a d’égal que le sang-froid.
Sellami, guerrier exemplaire, a incarné le professionnalisme absolu jusqu’au bout du combat, méritant un respect total. Quant à Skitioui, il ne s’agit plus d’un pari, mais d’une évidence : l’homme de la situation, la future pierre angulaire de la sélection nationale A.
Et comment ne pas saluer un public incandescent, véritable douzième homme, qui n’a jamais cédé, jamais douté, poussant les siens dans les moments les plus sombres avant d’exploser dans une joie amplement méritée ?
À l’horizon se dresse désormais la CAN, pleine de promesses, de défis et de batailles à livrer. Si cet esprit, cette foi et cette grandeur se prolongent, alors le Maroc peut rêver grand, très grand, et écrire une nouvelle épopée dont l’Afrique se souviendra longtemps.