la gifle ça suffisait pas !
la violence dans ce geste de profond agacement n'avait certainement pas son équivalent dans la violence que Macron a exprimé envers le peuple français depuis le début de son mandat.
Lequel n'a cessé, depuis 2017, d'exprimer sa condescendance envers "le peuple d'en bas", nous prenant tous de haut...
* ça a commencé tôt : le 29 juin 2017, alors chef de l’État, Emmanuel Macron inaugure un incubateur de start-up installé à la halle Freyssinet, à Paris. Se voulant poétique, il déclare : « Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ».
combien étions-nous, derrière ce jeune qui a pris son risque, à avoir envie de faire de même, tout en s'empêchant car sachant ce que cette hardiesse allait lui coûter *?
* Ce qui, soit dit en passant, est une profonde atteinte à la fonction suprême, ainsi qu'à celui-celle qui l'exerce.
un homme ça s'empêche... jusqu'à où ? jusqu'à quand ?
jusqu'à ce qu'on lui retire toute dignité ? ou juste avant de ne plus en avoir ?
- fallait-il que ce jeune soit suffisamment énervé pour hypothéquer son avenir professionnel, en ne pouvant plus exercer des métiers pour lesquels il faut un casier judiciaire vierge.
s'il nous faut tous nous empêcher, pour éviter les foudres d'un dictateur en herbe (repressions policières sur des manifestants en grande majorité paisibles et responsables), que nous reste-t-il ? compter les points, faire des inventaires... en attendant le pire (c'est tout ce que nous pouvons espérer de cet individu qui nous sert de Président de la République)
* je veux évidemment parler de ce jeune qui s'est vu interdire "d’exercer une fonction ou un emploi publics de manière définitive, également condamné à la privation de ses droits civiques (comme le droit de vote), civils et de famille pour une durée de trois ans et de porter une arme soumise à autorisation."
ça fait cher la gifle, non ? même méritée ?
on va lui faire quoi, à Macron, pour tout ce qu'il nous a fait subir ?!