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Billet de blog 13 septembre 2009

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16 ans après le procès "Erin Brockovich" la lenteur est toujours la règle...

Les lobbys industriels américains à l'assaut de l'environment... La Clean Water Act violée 500,000 fois en 5 ansLe New York Times rapporte aujourd'hui que, il y a une quarantaine d'années, le Congrès des Etats Unis a voté la Clean Water Act qui a pour but d'imposer des règles et obliger les entreprises à rendre public les produits toxiques qu'elles diversent dans la nature, avec amendes et peines de prison à l'appui. Cependant, une enquête du New York Times révèle que ces dernières années, des violations du Clean Water Act ont sans cesse cru sur l'ensemble des Etats-Unis.Pendant ces cinq dernières années, les entreprises chimiques et autres usines ont violé les lois sur la anti-pollution de la Clean Water Act plus de 500,000 fois, ainsi augmentant considérablement les risques et incidences des cancers, déformations à la naissance, et autres maladies. Cependant, l'écrasante majorité des cas constatés n'ont donné lieu à aucune poursuite.

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Les lobbys industriels américains à l'assaut de l'environment...

La Clean Water Act violée 500,000 fois en 5 ans

Le New York Times rapporte aujourd'hui que, il y a une quarantaine d'années, le Congrès des Etats Unis a voté l a Clean Water Act qui a pour but d'imposer des règles et obliger les entreprises à rendre public les produits toxiques qu'elles diversent dans la nature, avec amendes et peines de prison à l'appui. Cependant, une enquête du New York Times révèle que ces dernières années, des violations du Clean Water Act ont sans cesse cru sur l'ensemble des Etats-Unis.


Pendant ces cinq dernières années, les entreprises chimiques et autres usines ont violé les lois sur la anti-pollution de la Clean Water Act plus de 500,000 fois, ainsi augmentant considérablement les risques et incidences des cancers, déformations à la naissance, et autres maladies. Cependant, l'écrasante majorité des cas constatés n'ont donné lieu à aucune poursuite.

New York Times, September 12, 2009

par CHARLES DUHIGG

(la traduction ci-dessus est par moi-même)

Une réflexion...

Au regard des faits, l'industrie américaine se moque des lois de son propre pays, qui sont là, tout donne à croire, pour être conformes aux conventions internationales.

Cette révélation du new York Times sera oublié dans une semaine, et les entreprises continueront à diverser des toxins illégalement dans le système des eaux de l'Amérique du Nord.

Tout cela m'inspire deux questions :

- Ce serait quoi "moraliser" l'industrie américaine?

- Comment commencer à croire, si ce n'est pour une seconde, à une réponse responsable de la part de ces mêmes industries au réchauffement climatique ?

Pour accéder à l'ensemble du dossier Toxic Waters du New York Times, cliquer ici.

La Clean Water Restoration Act

La Clean Water Act a subi de nombreux revers ces dernières années, des jurisprudences ayant sévèrement restreint son champ d'application grâce aux procès menés par des multinationales polluants. A titre d'exemple, tous les "wetlands isolés" ont été supprimé de la Clean Water Act en 2001.

Le Clean Water Restoration Act cherche à renverser cette tendance.

Senateur Russ Feingold, le seul senateur à voter contre le USA PATRIOT Act lors de son premier vote au senat, est l'homme derrière le Clean Water Restoration Act de 2009. Pour plus d'informations, cliquer ici:

Clean Water Restoration Act of 2009

Made in California : 16 ans après le procès Erin Brockovich, Chromium 6 reçoit son "risk assessment" de l'état de Californie

Chromium 6, le pollutant utilisé par la Pacific Gas and Electric Company (PG&E) de Californie, et dont l’histoire est racontée dans le filme Erin Brockovich, vient de recevoir son « risk assessment » par l’état de Californie.

En 2001, le législateur de l’état de Californie a voté le SB 351, qui exigait l’établissement d’un niveau acceptable de Chromium 6 pour l’eau potable au plus tard en janvier 2004. La Californie a pris donc 5 ans de retard dans ses engagements envers les communautés impactées. Ce retard est dû en partie à un procès mené par des industriels qui contestaient le processus scientifique établi pour le contrôl, et au fait que le Bureau du gouverneur de Californie a empêché la publication des résultats.

16 années après le procès gagné contre la Pacific Gas and Electric Company (PG&E) de Californie, en 1993, et raconté dans le film Erin Brockovich (2001), l’état de la Californie a enfin un barème de contrôl pour le polluant Chromium 6.

Maintenant, encore faut-il l'appliquer...

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