Par un étrange paradoxe, les "nuits bleues" de Corse contribuent à détruire des résidences secondaires qui n'auraient jamais dû être construites.
En violation complète de la Loi Littoral qui est censée protéger les rivages français, y compris ceux de notre Ile de Beauté, de très riches continentaux ou étrangers obtiennent des dérogations insensées pour construire de somptueuses villas dans des sites naturels protégés qui possèdent des points de vue à couper le souffle.
Le non-droit s'institutionnalise en Corse, dans la magouille, l'insolence et l'arrogance, au profit des privilégiés de la fortune, pour construire ces résidences secondaires dans les plus beaux sites de l'île.
Il arrive donc que ces constructions soient endommagées ou détruites par des plasticages, en veillant qu'ils ne touchent pas les personnes. Et il est paradoxal d'entendre notre Ministre de l'Intérieur condamner de tels actes, sans rappeler que ces constructions sont illégales et assurer que l'Etat de droit veillera à ce qu'il n'y ait plus de passe-droits qui sont une insulte pour les Corses et leur île.
Devons-nous reprocher aux Corses de rétablir l'Etat de droit ou les en féliciter ?
 
                 
             
            