L'Afrique, grande oubliée de la campagne présidentielle
Alors que les programmes des candidats se dévoilent petit à petit, la question de la place de la France dans le monde et plus particulièrement de ses relations avec le continent africain, est étrangement absente des débats.
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En étant optimistes, on pourrait se dire que les réflexes très "françafrique" de mise sous tutelle ont disparu, et que c'est ce qui explique ce moindre intérêt. En réalité, c'est l'absence de toute vision de l'aide au développement des pays le splus pauvres qu'il faut blâmer. Parmi les "grands" candidats (ceux invités par TF1 et BFM TV), seul Yannick Jadot avait une ébauche de programme sur le co-développement. Problème : il vient de jeter l'éponge, et il n'est pas certain qu'il soit en mesure d'imposer à Benoit Hamon d'amender son programme en ce sens.
Pourtant, à une éopque où la crise migratoire a tendance à être réduite à des questions d'immigration, et donc traitée sous un angle strictement policier, le soucis du développment de nos voisins méditérannéens devrait être un enjeu majeur pour le pays.
Espérons qu'alors que certains commencent à peine à sortir de l'ambiguité (on pense à E. Macron), les langues (et les idées) vont se délier sur ce sujet stratégique pour notre avenir.
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