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Billet de blog 12 septembre 2014

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"Du Racisme Social en France, et par extension dans le monde"

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

"A l’été 2014, la presse unanime annonce un énième "virage libéral" du pouvoir exécutif français – comme si, depuis l’assassinat de Robespierre, de Saint-Just, depuis la dictature du Directoire, le peuple français n’avait pas été le plus clair de son temps nié dans ses droits fondamentaux afin que le monde des affaires prospère. En deux siècles, les vrais révolutionnaires de 1789 ont été liquidés, et leurs héritiers, en 1830, 1848, 1871, pendant l’Occupation, ont suivi le même chemin, la tombe - ou la prison, ou l’exil, ou la vie impossible. Mais pourquoi le peuple ne parvient pas à vivre dignement et en paix ? C’est que les pacifiques travailleurs ne parviennent pas à mesurer la profondeur et le goût de la haine et de la violence de "la race des Seigneurs". Les Féodaux n’ont jamais déserté. Et s’ils ont aujourd’hui un parti qui porte leur flamme, c’est la continuité de cette Histoire, française, européenne, tragique, dans laquelle le couple du racisme social et du racisme a tant commis de crimes et répandu de malheurs. Il faut ouvrir les yeux et les oreilles sur ces maîtres qui pensent et parlent si mal de celles et ceux desquelles* ils dépendent. Car, loin de vivre dans un monde séparé comme le prétend leur idéologie, il faut constater que ce "grégarisme" de "classe" est bien leur prétention majeure, mais aussi l’illusion la plus réussie et la plus fausse. Et face et contre ce racisme social, la "lutte des classes" consiste bien pour celles et ceux qui en sont exclus à mettre fin à cette séparation/distinction."

Un ouvrage disponible ici
et dans quelques jours, dans toute librairie, par le titre et le numéro d'ISBN : 1500789704

*Dans la langue française actuelle, la règle veut que lorsque deux sujets de sexe différents sont associés, c'est le sexe mâle qui est déterminant de la quantité. Ici, l'auteur a donc commis une faute volontaire pour deux raisons : parce que les "maîtres" en question dépendent plus encore des femmes que des hommes, ce qui est toujours ou nié ou occulté, et parce qu'il faut bousculer la règle pour qu'un jour nous puissions décider d'appliquer dans une phrase l'une ou l'autre des possibilités, et ce par respect de l'égalité.

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