On nous parle beaucoup de contraintes financières et de dépenses.
Personne ne fait de vraies propositions concernant le financement de l'état, cela bloque tout le discours politique.
Ce n'est pas un hasard au moment où est préparé une modification constitutionnelle limitant l'endettement public.
Voici quelques propositions :
Quels impôts dans un programme vraiment socialiste ?
La CSG et la TVA touchent essentiellement les petits revenus et les travailleurs : il faut les abolir.
Il faut suppprimer toutes les niches fiscales des riches : en particulier les oeuvres d'art (cf Pinault).
L'impot sur le revenu doit devenir beaucoup plus progressif : par exemple à discuter
- 100% au-dessus de 10 000 euros de revenu (total des revenus) par mois (12mois)
- 50% de 5000 à 10 000 euros par mois.
Faut-il augmenter les droits de sucession ?
- Non : tout en garantissant à toutes les personnes âgées quel que soit leur situation un revenu décent, la conservation de leur logement au décès de leur conjoint et une prise en charge adaptée à .leur situation de santé, il faut abroger la notion d'héritage qui est contraire à l'égalité républicaine réelle (si l'égalité n'est pas un vain mot).
Faut-il modifier l'impôt sur les sociétés ?
- Les sociétés en charge d'un service public qui satisfait aux besoins de base des citoyens (santé, transports, alimentation, banques, assurances) doivent être nationalisées donc réinvestir leurs profits.
- Les autres sociétés doivent justifier de leur investissements permettant la pérénité et le développement de leur appareil productif (renouvellement d'usines, R&D, formation des salariés) avant toute affectation de profits. Une disposition provisoire décidera du taux d'imposition qui dépendra de la situation économique.
Le financement social (SS, prévention, retraites) :
- Avant toute rediscussion avec les partenaires sociaux les comptes doivent être épurés : en particulier, un processus de remboursement toutes les exemptions de charges sociales, dettes et avantages patronaux depuis 5 ans doit être mis au point. Les dettes de l'armée doivent être remboursées.