30 mars 2014
Nous sommes le lendemain du deuxième tour des élections municipales. Les électeurs ont signifié au gouvernement le rejet de la politique menée par François Hollande.
Le mécontentement est général et les gens lucides sont conscients que les « Soces » mènent le pays à l’abime.
Je viens de proposer à un ancien ministre de Jacques Chirac, très connu, de transmettre au procureur de la République les informations sur le détournement des 7,3 milliards de dollars d’indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand en 1991.
La somme détournée représente 17 milliards d’euros en valeur actuelle, soit trois porte-avions avec leurs Rafale.
Ce dossier est une véritable « bombe atomique politique » qui « vitrifiera » la gauche, le jour où le missile sera tiré !...
C’est le moment.
Les documents disponibles dans la rubrique « Indemnités de la guerre du Golfe 1991 » de mon « blog Alerte éthique » sont suffisants pour ouvrir une instruction pour détournement de fonds publics, sachant que la prescription des dix ans a été levée par la demande de prime d’aviseur faite à Laurent Fabius le 29 janvier 2001.
J’ai demandé, pour solde de tout compte, seulement 1% des fonds détournés.
Mais, cela fait tout de même 73 millions d’euros !... Aussi, j’ai décidé que la quasi-intégralité de cette prime sera destinée à créer la « Fondation Division Daguet » qui indemnisera nos soldats tués ou blessés au combat, ou souffrant de divers syndromes comme le syndrome du Golfe.
La discussion du matin avec le « Baronne » est évidemment orientée sur les élections ainsi que sur les ravages de la politique actuelle et les chances que le ministre contacté transmette le dossier au Procureur.
Pour ma part, j’estime la probabilité à 70%...
- Moi, je l’estime à 30%... réplique la Baronne.
- Même 30%... C’est absolument énorme comme probabilité… Cela fait, en fait, 50% de chance pour que le scandale éclate dans les jours qui viennent… Mes petits camarades du service Action vont se dire « On y est !... ».
Nous partons ensuite pour Cany-Barville pour le marché du lundi matin. En sortant du village, la « Baronne » me dit « Tiens !... Un avion sur la gauche !... ».
Et qu’est-ce que je vois à environ un kilomètre ?... Un Transall à une altitude de 200 pieds (60 mètres), en légère descente, à environ 200 noeuds (400 km/h), se dirigeant vers mon petit village de 700 habitants.
Et qu’est-ce qu’il fait ?... Une légère baïonnette !... Un petit virage à gauche, puis un léger virage sur la droite, pour survoler le centre du village !... Directement au-dessus de la longère de « l’Amiral Padock » !...
Je le vois disparaître au-dessus du village, à une altitude extrêmement basse, entre 50 et 100 pieds (15 à 30 mètres), puis remonter doucement pour ensuite faire un virage par la gauche, pour suivre, à basse altitude, la falaise, direction Fécamp !...
J’étais réellement stupéfait !...
Mais aussi extrêmement reconnaissant à l’Armée de l’Air pour cette nouvelle démonstration qui veut dire « Nous avons bien pris les dernières informations !... ».
Ça vaut toutes les médailles…
Ce n’est pas la première fois qu’un Transall survole le village à basse altitude… La dernière fois, c’était le 25 juin 2008, quelques jours après avoir envoyé une lettre de rappel à Christine Lagarde sur le dossier des frais de guerre de la Division Daguet.
Il était midi. J’étais en train de prendre un café, au soleil, en regardant mon jardin orienté au sud, lorsque j’ai vu surgir, à une altitude d’environ 200 pieds, trois Transall en formation, l’un blanc, les deux autres kaki, à la vitesse de largage para !...
Un passage du COS pour remercier le « Capitaine Haddock » de son action envers la Défense !...
Cela m’a fait vraiment plaisir, car, même si le dossier n’était pas rendu public, et bien cela signifiait qu’il était plus qu’attentivement suivi par l’Etat-major des Armées.
Je le savais déjà.
J’avais reçu, notamment, quelques années auparavant, une lettre manuscrite d’un général trois étoiles des Chasseurs alpins qui me remerciait pour mon action auprès de la ministre de la Défense.
Toujours est-il, qu’avec la « Baronne », nous sommes repartis absolument stupéfaits, et satisfaits, de ce passage à basse altitude d’un Transall.
Mais, j’ai comme l’impression que, lorsque le détournement des indemnités de la guerre du Golfe sera révélée aux Français, et aux Françaises, ce sera une escadrille de Rafale Marine qui viendra survoler mon petit village cauchois, fondé et peuplé par tant de marins-pêcheurs à Terre-Neuve.
Une autre histoire.
Jean-Charles DUBOC