Comment définir le « Parti de la Mer » ?...Je rappelle que le slogan du « Parti de la mer » sera « Des grands voiliers-écoles pour les jeunes Français et les jeunes Européens !...», mais c’est tout de même un peu juste pour être classé politiquement !...Le « Parti de la Mer » sera tout d’abord un parti maritime, le seul en France, et même en Europe, dont la stratégie sera principalement axée sur la mer.L’objectif est d’avoir des élus dans chaque port de France de façon à être représenté dans les conseils municipaux, les régions et départements, afin de créer une école de voile de haute mer dans chaque port de Métropole et d’Outre-mer.Evidemment, cette volonté d’être représenté localement s’étend bien sûr à la représentation à l’Assemblée Nationale et au Sénat. Vous imaginez un groupe d’une cinquantaine de députés à l’assemblée nationale en train de chanter (en picolant…) : « On veut un ministère de la mer !... » ?... Succès garanti !...La représentation ne s’arrêtera pas, bien sûr, au niveau national car les élections européennes présenteront un intérêt majeur pour le « Parti de la Mer ».En effet, le « Parti de la Mer » ambitionnera de faire naviguer des jeunes Français et des jeunes Européens le long des côtes européennes mais aussi entre des ports et des régions européennes qui n’ont aucun contact entre-elles !...Un fantastique défi dont le but est d’accroitre les échanges entre les jeunes Européens qui prendront mieux conscience de leur histoire commune et de ce qu’il a fallu comme souffrances avant de construire l’Europe : des siècles de conflits, massacres et guerres, que nous avons du surmonter.C’est aussi un projet humaniste, car il s’adresse à tous les jeunes, quelles que soient leurs origines sociales, religieuses et ethniques.Un projet dont l’Europe a plus que jamais besoin au moment où les partis xénophobes et racistes refont surface dans quasiment tous les pays européens.Un phénomène qui nous rappelle la funeste montée des extrémismes durant les années 1930.Il faut à l’Europe une solution pour contrer la réapparition de sa « face sombre » en lui donnant un nouveau et puissant moyen de développer les échanges entre les jeunes Européens et enrichir la compréhension mutuelle de ses 500 millions d’habitants, et ce sera le « Parti de la Mer » qui l’apportera.Par contre, tout ceci n’est pas suffisant pour définir les grands axes d’une politique économique et je me dois de développer la philosophie « libérale maîtrisée » qui sera retenue par ce parti.Et, pour cela, je reprends un extrait d’un texte rédigé par « I-Cube » et disponible à l’adresse suivante :http://infreequentable.over-blog.com/article-les-constats-de-vcrm-66722548.htmlLa « casse des services publics », voilà la justification principale des syndicats et partis de gauche pour affirmer que le libéralisme s'est emparé de la « Gauloisie sociale », sous la pression des directives européennes (l'exemple emblématique est donné avec EDF et la SNCF).Or la « sauvegarde des services publics » (comprendre « sous leur forme actuelle ») est présentée comme l'un des « piliers » du « modèle social français » menacé par le libéralisme outrecuidant.Ceci est une pure invention des étatistes.Les « Services d'Intérêt Général » prennent des formes très différentes selon les pays, tout en ayant une efficacité équivalente voire meilleure qu'en « Gauloisie éclairée » où des formules différentes ont été expérimentées avec succès (ex les « points poste » tenus par les commerçants).Faute de s'en tenir à l'essentiel et de faire les choix qui s'imposaient pour ne pas verser dans le « toujours plus », ce modèle n'est plus qu'une machine à produire des échecs.L'essentiel du « modèle social français », en amont de ses résultats catastrophiques est constitué, comme le dit R.Cayrol (Institut CSA), de 4 « piliers » :
– Le droit à l'éducation gratuite ;– Le droit à l'assurance maladie gratuite ;– Le droit à la retraite ;– L'indemnisation des chômeurs.Ces points sont effectivement plébiscités par les « gaulois » qui y sont viscéralement attachés (et on les comprend). Or, il faut faire preuve d'une mauvaise foi manifeste pour oser affirmer que le libéralisme met en péril ces points clés du système actuel, même si des aménagements y sont apportés : Serait-il si scandaleux que l'enseignement supérieur soit payant, sans aide pour les familles aisées et avec un système de bourses renforcé pour les plus démunies (ce qu'a fait T. Blair en GB) ?Ils ne sont d'ailleurs pas une exclusivité « Gauloise » dans la mesure où tous les pays européens, y compris les plus libéraux, les respectent, avec des variantes d'application bien entendu.Le tableau suivant pour juger des risques de menace (réels ou imaginaires) qui pèseraient sur nos ces acquis sociaux, dans l'optique d'un libéralisme modéré (je dis « maîtrisé »), par comparaison avec « l'ultra libéralisme ».Bien entendu, la « menace » est claire et assumée pour certaines « corporations » qui verraient leurs propres « avantages acquis » (en fait des privilèges qu'elles présentent comme des acquis pour l'ensemble du « peuple des Gaules ») supprimés ou à tout le moins sérieusement entamés.On y trouve, pour chacun des thèmes, les points clés ...
– De la situation française actuelle (« étatiste ») ;– De la solution « libérale maîtrisée » ;– De la version « ultralibérale » (que je ne fais pas mienne !) :
| THEME | ETATISTE | LIBERAL | ULTRA-LIBERAL |
| SERVICES PUBLICS | sureffectifs statut lourd et dévoyé monopoles sur services marchands privilèges pour entreprises publiques (réductions de tarifs, horaires, retraites) | réduction drastique des effectifs révision du statut vraie GRH concurrence sur services marchands suppression des privilèges | régalien pur |
| EDUCATION | égalitarisme --> inégalités sureffectifs administratifs (mammouth) enseignement supérieur "gratuit" | décentralisation autonomie réduction effectifs admin enseignement supérieur payant (avec bourses) | chèque éducation privilégier le privé |
| SANTE | Dilution des moyens (hôpitaux) peu/pas d'optimisation de l'administratif | Optimisation des moyens Quantitatifs-Qualitatifs Moyens pour CHUs Hôpitaux privés à but non lucratif | privatisation |
| RETRAITES | Uniquement répartition | Mixte répartition/capitalisation | uniquement capitalisation |
| PROTECTION SOCIALE | Monopole d'État | Suppression du monopole renforcement de la mutualité | libéralisation totale |
| FISCALITE | système complexe niches ISF démagogique | 3 tranches suppression des niches suppression ISF | Flat-tax suppression ISF |
| CODE DU TRAVAIL | complexe et lourd fuite en avant sur le smic 35 h restriction des licenciements --> frein à l'embauche + précarité protection des emplois | contrat unique contrat de mission (seniors) modération du smic baisse des charges 35h privé : le mal est fait 35h public : augmentation pour 35h vraies libéralisation des licenciements protection des personnes | idem 35h : abolition idem idem |
| SUIVI DES CHOMEURS | laxisme des contrôles pas d'accompagnement allocation/durée moyennes | + contraignant + sérieux (oblig. résultat) + délégation au privé fortes allocation/durée | très contraignant privé pur faibles allocation/durée |
| ENTREPRISES | maintien en survie artificielle des industries obsolètes subventions | abandon contrôlé industries obsolètes subventions avances sur cdes de l'État incitations à la recherche | laisser aller laisser faire |
| RECHERCHE | peu de recherche privée car pas d'incitation peu de stratégie gabegie (CNRS) saupoudrage des moyens | pôles excellence incitation privé vraie réforme CNRS suppression disciplines/labos non « stratégiques » concentration des moyens | idem |